j'ai découvert cette femme a partir d'un article du point du 13 décembre 2012,
un article vraiment intéressant sur l'immigration, sujet ... oh comment délicat...
voici son blog
qu'elle semble vouloir suspendre ? .... à suivre ?....
en fait elle ne doit plaire a tous le monde ... l'article commence "
la machine à intégrer ne fonctionne plus." un langage de vérité qui peut surprendre ...
l'article est paru suite à son livre :
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un article du point qui ne laisse pas indifférent ... |
son dernier article sur le blog de Malika Sorel-Sutter, membre du Haut Conseil à l'intégration :
13 mai 2012
Mes chers lecteurs, à une poignée d’heures de la
supension de ce blog, je souhaiterais vous rappeler ce que j’ai déjà
écrit à plusieurs reprises, à savoir qu’il est nécessaire, à chaque
élection qui se présente, de réfléchir non pas en termes de partis
politiques mais en terme d’élus potentiels, de leurs projets et aussi
des équipes qui les entourent et les soutiennent. C’est pourquoi «
la
cuisine partisane doit être délaissée au plus vite au profit d’une
élévation au-dessus des intérêts partisans et des clivages traditionnels [1] ».
Pour les sujets qui nous ont rassemblés ici, y compris celui de l’école
ô combien décisif pour l’avenir de la nation, la ligne de démarcation
ne passe plus entre les partis politiques, mais à l’intérieur de chaque
parti.
Cela signifie qu’il faut s’évertuer à soutenir chaque idée ou
proposition bénéfique pour la France, même si l’élu qui la présente
n’appartient pas au parti politique dont vous pouvez vous sentir le plus
proche. Cela signifie aussi qu’il faut combattre, ne serait-ce qu’au
travers des courriers que vous adresserez aux députés prochainement
élus, toute proposition de loi qui pourrait se révéler nocive pour la
cohésion nationale. Dans une époque de grandes incertitudes, la
composition de la future Assemblée Nationale sera cruciale. Malgré les
apparences et les discours, le nouveau Président n’a pas nécessairement
intérêt à voir s’installer à l’Assemblée une majorité absolue de gauche
dont il pourrait rapidement devenir l’otage. Nombre des sujets qu’il
faudra aborder et traiter engageront directement la cohésion sociale et
nationale de notre pays. Sur des thèmes qui engagent le destin de la
France, mieux vaut pour les Français une Assemblée Nationale astreinte
au débat démocratique sur chaque texte de loi, plutôt qu’une Assemblée
moutonnière à l’unisson de laquelle bêlerait de surcroît le Sénat.
Gardez-vous également de devenir otages d’appareils politiques qui
exploitent le sentiment légitime d’indignation des citoyens. Ces partis
finissent toujours par se rejoindre dans un rejet partagé de
la liberté de pensée et de jugement
sans laquelle nulle démocratie et nulle coexistence sereine ne peuvent
perdurer. Le mode opératoire de ces partis est facile à identifier. Il
est toujours le même, et s’appuie sur le culte d’un chef unique qui
épouse, pour la foule des adeptes, les traits du gourou dont toute
critique devient rapidement intolérable aux yeux de ses propres fidèles.
Or, sans esprit critique, il ne peut y avoir de démocratie. Cela me
fait penser aux travaux de Sigmund Freud, et en particulier à sa
Psychologie des masses et analyse du moi,
qui éclairent aussi bien le fonctionnement interne des groupes issus de
l’immigration extra-européenne qui ignorent la liberté individuelle,
que celui de mouvements politiques qui se caractérisent par la
glorification d’un guide suprême. J’ai pu le mesurer au travers de
l’avalanche de commentaires que j’ai pu recevoir et que je ne posterai
pas, tant leurs contenus témoignent de la mise sous tutelle de l’esprit
de raison de leurs auteurs et de leur embrigadement.
Pour le Général de Gaulle, «
La France, c’est tout à
la fois, c’est tous les Français. C’est pas la gauche, la France !
C’est pas la droite, la France ! (…) Prétendre faire la France avec une
fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au
nom d’une fraction, cela c’est une erreur nationale impardonnable.[2] »
Les Français refusent de plus en plus un clivage inscrit dans le marbre
selon les contours des partis politiques, et c’est tant mieux, avec un
bémol toutefois pour ceux qui sont encartés – ce qui n’est pas mon cas
–, qui peuvent se sentir parfois tenus à une ligne de conduite et de
pensée établie par un appareil politique, même s’ils n’y adhèrent pas
totalement. «
Alexis de Tocqueville aurait sans doute refusé de
placer sur un pied d’égalité Rembrandt et Baselitz ou Mozart et le
rappeur Eminem. Car, toujours fidèle à son inspiration critique,
Tocqueville refuse l’idée d’approuver sans juger. Il n’accepte pas que
l’être et le devoir-être doivent nécessairement se recouvrir ; que ce
qui est
soit tenu comme forcément acceptable, voire admirable du seul fait qu’il est
;
que le monde des faits et le monde des valeurs coïncident. Le
non-conformisme lui paraît au contraire comme une posture indispensable
pour l’observateur qui entend contribuer à la compréhension du monde. [3] »
Pour finir, je voudrais remercier chaleureusement tous
ceux de mes lecteurs qui ont su faire l’effort de la réflexion chaque
fois que mon analyse divergeait de leur opinion pré-établie, et qui ont
refusé la facilité de l’invective et de l’anathème. Internet a tendance à
devenir le lieu de prédilection des réactions épidermiques. Cela ne
correspond pas à mon mode de fonctionnement, loin s’en faut. Ma décision
de suspendre mon blog a été prise bien avant l’élection présidentielle.
J’ai besoin de faire une coupure. Reviendrai-je un jour ? Pour l’heure
je ne le sais pas, et je ne souhaite pas tirer des plans sur la comète.
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