Rechercher dans ce blog

jeudi 23 janvier 2014

aider les entreprises à rebondir

un article et un nouveau site ....

beaucoup de voeux pieux ...

http://pro.orange.fr/m-informer/creation-innovation/creer-une-entreprise-apres-un-premier-echec.html

La ministre des PME lance un combat en faveur de la reconnaissance d'un droit à une « seconde chance » pour inciter les entrepreneurs qui ont échoué à recréer une entreprise.
Une enquête Ipsos pour le Ministère des petites et moyennes entreprises, réalisée en décembre 2013, laisse apparaître que notre société condamne trop l’échec professionnel. Même si 94 % des personnes interrogées estiment qu’on apprend toujours de ses échecs, 83 % pensent qu’on dévalorise trop souvent les personnes qui échouent, notamment les entrepreneurs. Et pour une majorité (77 %), les entrepreneurs qui ont connu un échec professionnel ne sont pas suffisamment accompagnés par les pouvoirs publics pour qu’ils puissent rebondir. Bref, en France, avoir une seconde chance semble donc plutôt exceptionnel, surtout pour les créateurs d’entreprises. C’est cet état d’esprit que le gouvernement souhaite infléchir, en prenant plusieurs mesures. Tout d’abord, les pouvoirs publics souhaitent que l’on communique davantage sur ce sujet et sur les dispositifs de soutien aux entrepreneurs. Une première conférence sur le « rebond après un échec » a ainsi été organisée mi-janvier 2014 réunissant des jeunes et des entrepreneurs à Sciences Po. Des personnalités de tous horizons (arts et lettres, sport, entreprise...) sont venues témoigner sur le rebond et sur la manière dont on peut l’encourager. A cette occasion, la ministre a signé une charte pour une campagne de communication et de sensibilisation dans toute la France. Elle souhaite également confier à un entrepreneur et à un responsable associatif une mission pour faire des propositions concrètes en faveur du rebond des entrepreneurs. Elle a enfin annoncé l’ouverture d’un site consacré à cette thématique : www.portaildurebond.com . Comme le disait Marcel Proust, « il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs »…

Ce portail du rebond a été réalisé à l’initiative des 4 associations SOS ENTREPRENEUR, RE-CREER, 60 000 REBONDS et SECONDSOUFFLE.org, réunies dans un Groupement d’Intérêt Associatif (G.I.A.), qui ont l’objectif commun d’assister les entrepreneurs à rebondir pendant ou après avoir connu des difficultés entrepreneuriales, et à l’initiative du Ministère chargé des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique.

voila un commentaire qui me semble assez juste ...

en tant que praticien des procédures collectives je constate que le chef d'entreprise qui fait l'objet d'une liquidation judiciaire et finalement mieux traité que celui qui s'implique parfois au prix de lourds sacrifices personnels pour continuer son activité dans le cadre d'un plan de sauvegarde ou dans le cadre d'un plan de redressement dans lesquels il s'oblige à rembourser ses créanciers. En effet, après une liquidation judiciaire (sauf en cas de récidive) le chef d'entreprise dans la majorité des cas et déchargé de toute obligation de remboursement du passif (hors cautions et dettes attachées à la personne ou délictuelles) et il peut recréer une activité pour laquelle depuis le mois de juin dernier il retrouve une cotation neutre en banque de France et donc il recouvre un accès au crédit. A l'inverse celui qui a obtenu du tribunal un plan de redressement ou de sauvegarde n'a pas d'accès au crédit pendant toute la durée du plan et il ne peut ni investir pour développer son activité ni emprunter pour consolider son passif. Les exemples ne manquent pas: une auto école qui ne peut renouveler son parc de véhicule école, un agriculteur qui ne peut investir sur de nouvelles plantations etcc.. Il faudrait donc à minima que dans ce pays celui qui s'engage à rembourser ses dettes à conserver ses salariés et son activité, ne soit pas lorsqu'il prend la responsabilité qui l'honore de se redresser, plus défavorablement traité que celui qui est contraint de" mettre la clé sous la porte".
Publié il y a 1 jour par . jean-claude enjalbert


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire