en partant de ce fait divers
Accusé d'avoir détourné plus de 750 000 euros durant vingt-cinq ans
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si un curé met de coté 750 000 € en 25 ans cela fait 30 000 € par an soit 2500 € mensuel
le curé ariégeois faisait ses courses à Intermarché avec ses 800 euros de traitement mensuel
Selon les calculs de son avocate, 287 000 euros perçus pour des messes reviendraient au prêtre.
si le " diocèse de Pamier ne c'est pa apercu de l'argent mis de coté par le curé c'est qu'il en donnait suffisament pour ne pas ce faire prendre ? ...
cobien donnait'il à l'église, au diocese ? ...
Saint-Lizier nombre d'habitant en 2013 : 1434
1 habitant en moyenne donne 1.74 € qu'un curé peut mettre de coté ...
donc pour 66 millon d'habitant en france .. ca fait environ 130 millions qui disparaisse ...
ou plutot environ 200 million de bénéfice pour l'église ...
L'avocate de la défense s'offre un dernier règlement de comptes avec l'Église, qu'elle n'a pas épargnée dans sa plaidoirie : le jeune prêtre qui aurait découvert le pot aux roses en remplaçant l'abbé Heuillet a été condamné pour agression sexuelle, révèle maître Briene. On risque de reparler de Saint-Lizier dans le nouveau palais de justice de Foix.
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Au procès du curé de l'Ariège qui a détourné 750 000 euros
L'ancien curé de Saint-Lizier, dans l'Ariège, a invoqué des raisons médicales pour ne pas comparaître hier devant le tribunal correctionnel.
DE NOTRE CORRESPONDANT À TOULOUSE, STÉPHANE THÉPOT
Publié le 13/01/2016 à 06:54 - Modifié le 13/01/2016 à 12:32 | Le Point.fr
Image d'illustration. Image d'illustration. © JOEL ROBINE
L'abbé n'est pas venu se confesser dans le box des accusés. Accusé d'avoir détourné plus de 750 000 euros durant vingt-cinq ans, l'ancien curé de Saint-Lizier (Ariège) a invoqué des raisons médicales pour ne pas comparaître devant le tribunal correctionnel de Foix. « Mon client se laisse littéralement mourir », assure maître Karine Briene en avançant à la barre. La jeune avocate est venue plaider la relaxe partielle du vieux prêtre, âgé de 80 ans. Les applaudissements qui ont salué sa prestation dans une salle d'audience bourrée à craquer prouvent que René Heuillet compte toujours des fidèles, en dépit des charges accablantes qu'il a sommairement reconnues durant l'instruction. « C'est une tradition ariégeoise, je dois rappeler qu'on n'est pas au café du commerce », soupire la présidente du tribunal.
Le palais de justice flambant neuf de Foix semble à mille lieues de la cathédrale romane de Saint-Lizier. L'abbé Heuillet ne vivait pas dans l'ancien palais des évêques du Couserans, partiellement reconverti en hôtel-restaurant de luxe. Il ne roulait pas en Ferrari et n'avait pas de maîtresse, contrairement à ce curé corse évoqué par l'avocat du diocèse qui arrachera un sourire à la présidente. Non, le curé ariégeois faisait ses courses à Intermarché avec ses 800 euros de traitement mensuel. Son seul luxe, c'est son abonnement à Canal+. Les gendarmes qui ont mené l'enquête découvrent, stupéfaits, que les dons et les offrandes des fidèles et des touristes sont sagement placés sur une ribambelle de comptes bancaires. Il ne manque quasiment rien. Pas même ces pièces d'or, des dollars, retrouvées dans un coffre-fort. Pourquoi avoir amassé un tel trésor ?
Règlement de comptes avec l'Église
Faute de pouvoir entendre les explications du principal intéressé, le tribunal devra se satisfaire d'une hypothèse unique, avancée des deux côtés de la barre : le curé de Saint-Lizier craignait de finir sa vie dans le dénuement. Son avocate le décrit quasiment comme un SDF, contraint de se réfugier chez sa sœur lorsque le diocèse le mettra brutalement à la porte du presbytère après une mise à la retraite d'office en 2007. L'avocat du diocèse de Pamiers tempère ces accusations. Maître Sérée de Roch remarque que la sœur du curé est soudain devenue la bénéficiaire des assurances-vie contractées par l'homme d'Église, bien conseillé par la banque CIC. « Nous lui avons proposé une place en maison de retraite, mais il a refusé », affirme à la sortie du tribunal le vicaire général, venu représenter l'évêque qui a déposé une plainte avec constitution de partie civile.
Le tribunal devra trancher entre le diocèse, qui réclame la restitution de l'intégralité des sommes placées sous séquestre, et son pasteur égaré de Saint-Lizier. Selon les calculs de son avocate, 287 000 euros perçus pour des messes reviendraient au prêtre. Une somme surévaluée, selon le diocèse qui accuse le curé d'avoir « surfacturé » ses services comme les baptêmes, réputés gratuits. Au-delà de ces négociations de marchand de tapis, les avocats des parties en présence se sont accordés pour s'étonner du manque de curiosité flagrant des banquiers. N'auraient-ils pas dû alerter les services spécialisés contre la fraude plutôt que de vendre des placements ? L'avocat du diocèse a même débordé sur les attributions du parquet en s'étonnant publiquement de l'absence de l'administration fiscale au procès. Le procureur réclame une peine « exemplaire » de trois ans de prison avec sursis assortie d'une amende de 375 000 euros. Le jugement a été mis en délibéré au 16 février. L'avocate de la défense s'offre un dernier règlement de comptes avec l'Église, qu'elle n'a pas épargnée dans sa plaidoirie : le jeune prêtre qui aurait découvert le pot aux roses en remplaçant l'abbé Heuillet a été condamné pour agression sexuelle, révèle maître Briene. On risque de reparler de Saint-Lizier dans le nouveau palais de justice de Foix.
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L'ancien prêtre de la paroisse de Saint-Lizier ( Ariège) a reconnu avoir détourné le denier du culte et des bénéfices des ventes de bougies votives, soit plus de 700.000 euros, a indiqué lundi le procureur de la République, Karline Bouisset.
Ce prêtre âgé de 80 ans s'est vu délivrer une convocation devant le tribunal correctionnel de Foix à l'issue de sa garde à vue et sera jugé le 16 janvier, a précisé Mme Bouisset dans un communiqué.
Les faits ont été découverts après le départ à la retraite du suspect par son successeur et une plainte a été déposée par l'association diocésaine de Pamiers, en charge notamment de la paroisse de Saint-Lizier. L'enquête préliminaire confiée à la brigade des recherches de Saint-Girons a permis de matérialiser l'existence de détournements systématiques commis par le prêtre durant toute sa période d'activité entre juillet 1987 et février 2013, a expliqué la magistrate.
Les détournements ont concerné en majeure partie les dons des paroissiens mais il y a eu aussi environ 100.000 EUR qui correspondent aux bénéfices tirés des ventes de bougies votives, a précisé Mme Bouisset.
Une saisie judiciaire conservatoire d'un montant de 656.000 EUR a été opérée sur les comptes bancaires du prévenu, a ajouté le procureur de la République.
Le diocèse de Pamiers "très choqué"
Le diocèse de Pamiers ( Ariège) s'est dit mardi "très choqué" après ces accusations de détournement. Le diocèse a porté plainte avec constitution de partie civile "pour que toute la lumière soit faite", a précisé à l'AFP son avocat Ludovic Sérée de Roch.
L'ancien curé de Saint-Lizie a reconnu les faits selon la procureure de la République, Karline Bouisset.
"Ce genre d'affaires ne doit pas ternir notre relation de confiance avec les fidèles, compte tenu de l'appel aux dons", a protesté l'avocat du diocèse. "Depuis 2006, tous les diocèses de France ont adopté des règles comptables qui répondent à toutes les normes françaises et européennes en termes de transparence", a ajouté Me Sérée de Roch, précisant que le diocèse de Pamiers s'était lui-même "engagé dans une réforme comptable, pour avoir une comptabilité parfaite".
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Tribunal correctionnel de Foix: l'ancien curé de Saint-Lizier jugé demain
René Heuillet, ancien curé de la paroisse de Saint-Lizier, sera jugé demain par le tribunal correctionnel de Foix pour «abus de confiance». Des faits commis du 12 juillet 1987 au 1er février 2013.
Début décembre 2015, Karline Bouisset, procureur de la République annonçait la mise en examen de René Heuillet. L’ancien prêtre de la paroisse de Saint-Lizier a reconnu avoir détourné le denier du culte et des bénéfices des ventes de bougies votives, soit près de 700 000€.
Les agissements du mis en cause âgé de 80 ans, ont été mis au jour à l’occasion de l’arrivée d’un nouveau prêtre à Saint-Lizier, et une plainte a été déposée par l’association diocésaine de Pamiers, en charge notamment de la paroisse de Saint-Lizier.
L’enquête préliminaire confiée à la brigade des recherches de Saint-Girons a permis de matérialiser l’existence de détournements systématiques commis par le prêtre au cours de son exercice professionnel, entre juillet 1987 et février 2013, date de sa mise à la retraite.
La majeure partie des détournements est constituée des dons des fidèles de la paroisse et environ 100 000€ correspondent aux détournements de bénéfices tirés des ventes de bougies votives.
«Une saisie judiciaire conservatoire d’un montant de 656 000€ a été opérée sur les comptes bancaires de l’intéressé», indiquait alors Karline Bouisset.
Communiqué de l’évêché de Pamiers
Dans un communiqué du 1er décembre 2015, Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers, déclarait: «il doit effectivement s’expliquer sur des sommes importantes qui auraient été détournées à son profit alors qu’elles étaient destinées à aider l’Église à remplir sa mission.
Début décembre 2015, Karline Bouisset, procureur de la République annonçait la mise en examen de René Heuillet. L’ancien prêtre de la paroisse de Saint-Lizier a reconnu avoir détourné le denier du culte et des bénéfices des ventes de bougies votives, soit près de 700 000€.
Les agissements du mis en cause âgé de 80 ans, ont été mis au jour à l’occasion de l’arrivée d’un nouveau prêtre à Saint-Lizier, et une plainte a été déposée par l’association diocésaine de Pamiers, en charge notamment de la paroisse de Saint-Lizier.
L’enquête préliminaire confiée à la brigade des recherches de Saint-Girons a permis de matérialiser l’existence de détournements systématiques commis par le prêtre au cours de son exercice professionnel, entre juillet 1987 et février 2013, date de sa mise à la retraite.
La majeure partie des détournements est constituée des dons des fidèles de la paroisse et environ 100 000€ correspondent aux détournements de bénéfices tirés des ventes de bougies votives.
«Une saisie judiciaire conservatoire d’un montant de 656 000€ a été opérée sur les comptes bancaires de l’intéressé», indiquait alors Karline Bouisset.
Communiqué de l’évêché de Pamiers
Dans un communiqué du 1er décembre 2015, Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers, déclarait: «il doit effectivement s’expliquer sur des sommes importantes qui auraient été détournées à son profit alors qu’elles étaient destinées à aider l’Église à remplir sa mission.
Si ces faits étaient avérés, cela constituerait un triste contre-témoignage. Nous sommes appelés, comme chrétiens et comme prêtres, à donner et non à prendre, à servir et non à nous servir.
Puisse tout cela nous aider à être encore plus justes et transparents dans la gestion des biens qui nous sont confiés. Ils doivent être mis au service des plus pauvres et des plus fragiles».
Le diocèse de Pamiers, Couserans et Mirepoix s’étant constitué partie civile dans cette affaire, aucune déclaration ne sera faite qui pourrait contrarier l’exercice serein de la justice. À la lumière du travail judiciaire, vient le temps de comprendre ce qui s’est passé.
Puisse tout cela nous aider à être encore plus justes et transparents dans la gestion des biens qui nous sont confiés. Ils doivent être mis au service des plus pauvres et des plus fragiles».
Le diocèse de Pamiers, Couserans et Mirepoix s’étant constitué partie civile dans cette affaire, aucune déclaration ne sera faite qui pourrait contrarier l’exercice serein de la justice. À la lumière du travail judiciaire, vient le temps de comprendre ce qui s’est passé.
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http://www.arte.tv/guide/fr/051618-000/l-eglise-et-l-argent
12 janvier 2016
En Allemagne, les salariés doivent déclarer leur religion et sont alors soumis à un impôt, le Kirchensteuer - équivalant à 8 à 9 % des revenus -, qui est prélevé à la source. Les Églises catholique et protestante ont ainsi encaissé quelque 10 milliards d’euros en 2013. Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc. Mais le politologue Carsten Frerk révèle que les Églises investissent dans d’autres secteurs autrement plus lucratifs, notamment dans l’immobilier et divers fonds. Ce qui n’a pas manqué de conduire à des scandales financiers. En France, la séparation de l’Église et de l’État tend à appauvrir les congrégations, comme le montre le film qui compare la situation des évêchés de Cologne et de Lyon. Dépendant du denier du culte, donc de la générosité des fidèles, un curé de campagne dans la région de l’ancienne capitale des Gaules touche à peine 960 euros. Quant à l’entretien des bâtiments religieux, il relève des communes, et en période de restrictions budgétaires, nombre d’édifices y compris à Paris, se retrouvent dans un état déplorable. Les Églises allemandes risquent pourtant de perdre de leur puissance depuis la nouvelle loi de 2015, qui prévoit l’imposition des revenus du capital chez les fidèles (gains supérieurs à 801€) via un recouvrement par les banques. Une réforme qui aurait, en 2014, amené 200 000 catholiques et autant de protestants à "sortir de l’Église", pour échapper à la ponction fiscale de leurs communautés religieuses.
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Ajoutée le 15 déc. 2015
L’Église doit être humble, pauvre et confiante dans le Seigneur, a indiqué le Pape François lors de la messe de mardi matin célébrée à la maison Sainte Marthe, en soulignant que la pauvreté est la première des béatitudes et que la vraie richesse de l’Église ce sont les pauvres, ce n’est pas l’argent ou le pouvoir mondain. Le Pape s’est inspiré de l’Évangile du jour, dans lequel Jésus réprimande les chefs des prêtres et les avertit que même les prostituées les précéderont dans le Royaume des Cieux, pour mettre en garde des tentations qui également aujourd’hui peuvent compromettre le témoignage de l’Église.
(Pape François)
« Où est ma confiance ? Dans le pouvoir, dans les amis, dans l’argent ? Dans le ...
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Ajoutée le 15 déc. 2015
L’Église doit être humble, pauvre et confiante dans le Seigneur, a indiqué le Pape François lors de la messe de mardi matin célébrée à la maison Sainte Marthe, en soulignant que la pauvreté est la première des béatitudes et que la vraie richesse de l’Église ce sont les pauvres, ce n’est pas l’argent ou le pouvoir mondain. Le Pape s’est inspiré de l’Évangile du jour, dans lequel Jésus réprimande les chefs des prêtres et les avertit que même les prostituées les précéderont dans le Royaume des Cieux, pour mettre en garde des tentations qui également aujourd’hui peuvent compromettre le témoignage de l’Église.
(Pape François)
« Où est ma confiance ? Dans le pouvoir, dans les amis, dans l’argent ? Dans le ...
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l'église et l'argent ... un sujet intéressant , http://persophil.blogspot.fr/2016/02/eglise-et-argent-les-cures-eglise-foix-banque.html , et un fait divers qui peut en dire long ...
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A suivre 04 02 2016
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