lutte moustiques tigres et autres Languedoc EID mediterranée
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''Moustique tigre'' - Privons-le d'eau !
Si la saison est globalement sèche jusqu’à présent et si, tant en ce qui concerne les moustiques traditionnels issus des zones humides (Aedes caspius principalement) que les moustiques urbains (le « moustique tigre » Aedes albopictus essentiellement), l’atmosphère est plutôt calme, la chaleur et le manque de pluie ont pour conséquence un recours plus important à des mises en eau artificielles : arrosages, en ville, et irrigations, en secteurs ruraux.
Les situations urbaines doivent être surveillées avec attention, les gestes préventifs toujours à l’esprit : bâchez, couvrez, videz !...
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Semaine du 29 août au 4 septembre 2016
À l’instar du temps, la situation générale concernant la nuisance liée aux moustiques issus des
zones humides moustiques (Aedes caspius) reste au beau fixe.
Nonobstant quelques piqûres
ressenties dans les périmètres intensément irrigués, le niveau global des populations de ces
espèces est suffisamment bas pour que, globalement, le seuil de tolérance ne soit pas dépassé.
Près de 550 hectares de zones humides ont été traités (74 % par avion et 26 % via les moyens
terrestres), ce qui est conforme à la répartition moyenne de l’utilisation des moyens enregistrée
ces dernières années.
En zone urbaine, sur les territoires où des précipitations (orages de grêle parfois) sont tombées il
y a quelques temps, on note une augmentation du niveau de population des « moustiques tigres »
(Aedes albopictus), qui génèrent des nuisances diurnes pouvant être fortes par endroit.
Plus de 1
500 gîtes larvaires ont été traités dans l’espace public avec le bio-insecticide Bti, principalement
contre les larves de Culex pipiens, autre moustique urbain, traditionnel celui-là.
Ces actions sont
nécessaires, d’autant que l’élévation des températures a pour effet de stimuler leur agressivité.
Pour les prochains jours, pas de changement notable, de façon générale : le risque de nuisance
se maintient autour des milieux irrigués et, en zone urbaine, au niveau des zones pavillonnaires,
notamment.
Situation détaillée par département :
Bouches-du-Rhône :
légère nuisance crépusculaire à l’embouchure du Rhône, liée à
Aedes caspius (espèce issue des zones humides littorales). Partout ailleurs, rien de très
significatif, si ce n’est quelques Aedes albopictus (« moustiques tigres ») présents en ville.
Gard :
la nuisance liée aux moustiques issus des zones rurales irriguées reste présente
sur Saint-Gilles, plutôt en dehors de la zone agglomérée, mais sans grand risque d’augmentation
toutefois. Quelques « moustiques tigres » se font également sentir en ville, comme au Grau-duRoi
et à Aigues-Mortes.
Hérault :
l’intensité des piqûres de « moustiques tigres » a quelque peu augmenté, ces
derniers jours, au niveau du Montpelliérais, de Béziers et d’Agde. À l’image des départements
voisins, où les irrigations vont bon train, quelques Aedes caspius sont ressentis sur le territoire de
Vendres
Aude :
dans la continuité, les moustiques « ruraux » nés des irrigations de l’étang de
Marseillette se déplacent vers les zones urbaines (Marseillette), au gré des vents. À Narbonne,
on enregistre une nuisance au niveau de Sainte-Marie-de-la Mer et de la pièce d’Azam, ayant
pour origine l’irrigation également. Idem à Fleury, au niveau de l’embouchure de l’Aude.
Pyrénées-Orientales :
risque de nuisance faible, dans les prochains jours, à Salses-leChâteau,
imputable aux Aedes caspius, notamment aux abords des zones humides dont ils sont
issus. La présence du « moustique tigre » augmente, tout comme le ressenti de sa nuisance par
la population, notamment à Perpignan.
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