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vendredi 10 juillet 2015

La corrida est radiée du patrimoine culturel immatériel de la France

bonne nouvelle pour la lutte contre la tauromachie ...


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La corrida est radiée du patrimoine culturel immatériel de la France

reste a savoir ... c'est quoi ce patrimoine ...

L’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France  ici le site francais ...

compliqué on trouve rien ...
le site officiel doit etre celui la ...

en cherchant paté de campagne ... avant de mettre Hénaff ... j'ai trouvé ca :
Le repas gastronomique des Français
Inscrit en 2010 (5.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité


amusant non ? ...




contribuable associés et ses demandes de dons insistante


10 juillet 2015
encore recu un mail ... de contibuable associés ... comme toujours je suis d'accord avec eux ... m^me si je demande a vérifier ...  je lis et comme toujours ... ou du moins souvent ... pas de pétition à signer ... mais une demande de don en bonne et du forme ...  cela m'avait fait stopper mon adhésion il y a ?  un bon nombre d'année ...

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Jamais eut le temps de vérifier mon soupson de l'époque ... genre enrichissement perso comme l'enfoiré de la ligue sur le cancer M ? ....     m^me méthode en tour cas avec sa photo toujours en avant ...

si vous avez des idées ou une opinion merci de me la donner ....

quelques lien à lire ...
recherche Google :  argent de contribuable associe

Qui se cache derrière l'association "Contribuables Associés" ?




LE VÉRITABLE VISAGE DE CONTRIBUABLES ASSOCIÉS


Le Sénat accuse Contribuables Associés


Samuel Lafont, la figure de Contribuables associés qui monte… Le jeune militant de droite travaille désormais pour Contribuables associés

voila un article vraiment interressant et documenté ... pas jeune 2001  ( on est en 07 2015 )





***************************  le message ***********


Chère Madame, Cher Monsieur,

Vous qui réfléchissez peut-être à deux fois avant d’aller chez le médecin, vous qui avez peut-être du mal à financer vos soins dentaires ou encore une paire de lunettes plus adaptée à votre vue…
Savez-vous qu’il est possible de
se faire soigner gratuitement en France ?!
Oui, vous avez bien lu ! Mais le hic, c’est que pour pouvoir être pris en charge à 100%, il faudrait que vous n’ayez jamais cotisé le moindre centime en France !

Oui, vous qui travaillez ou avez travaillé dur toute votre vie, vous qui vivez au quotidien le déremboursement des soins et des médicaments, vous qui cotisez toujours et encore, vous êtes moins couvert sur le plan médical que des étrangers arrivés en France en situation parfaitement irrégulière ! Un comble !

Vous pensez peut-être que j’exagère.

Croyez-moi, j’aimerais que ce soit le cas. Mais laissez-moi vous en dire plus sur le scandale de l’AME (Aide médicale d’Etat).

L’AME est le dispositif qui sert à financer les soins médicaux et d’hospitalisation des personnes en situation irrégulière en France.

Quand vous êtes présent légalement en France, que vous soyez Français ou étranger résidant légalement dans notre pays, vous êtes en principe couvert en partie par la Sécurité sociale, et plus si vous avez la chance de pouvoir vous payer une mutuelle.

Le gouvernement socialiste de Lionel Jospin a donc voulu créer en 2000 un statut spécial pour les personnes présentes illégalement en France afin de pouvoir les soigner.

En soi, ça paraît bien sur le papier. Mais ce qui est grave, ce sont les abus, car pour pouvoir bénéficier de l’AME il suffit de résider depuis 3 mois de façon ininterrompue en France et d’être sous un certain plafond de ressources (720 € par mois pour une personne seule en métropole).

Et quand on sait ça, on comprend vite que les dérives sont nombreuses…

Car il ne s’agit pas seulement des soins d’urgence. Pour ceux-là, il est normal que la France, comme tous les pays européens, assure les soins de base aux personnes arrivant en France, y compris illégalement, comme on le voit aujourd’hui avec les migrants traversant la Méditerranée.

Outre la justification morale, il y a, bien sûr, une raison sanitaire : prodiguer des soins de première nécessité pour éviter les épidémies. Et c’est souvent évidemment le motif que donne le gouvernement quand des parlementaires proposent de limiter, voire de supprimer l’AME.

Mais celle-ci va bien au-delà des soins d’urgence… En fait, l’AME permet de bénéficier de l’ensemble des soins dispensés en France, y compris les soins de confort, non seulement sans avoir jamais cotisé, mais même sans avancer le moindre euro !

En effet, les bénéficiaires de l’AME jouissent du tiers-payant intégral. Ainsi, alors que vous, vous devez avancer vos frais de santé avant d’être remboursé, de tout ou partie, par l’assurance-maladie, les bénéficiaires de l’AME n’ont pas à débourser le moindre centime et peuvent obtenir l’ensemble des soins prescrits en France !

Évidemment, un dispositif aussi généreux, unique en Europe, constitue une énorme pompe aspirante pour le tourisme médical puisqu’il suffit d’être présent sur le territoire français illégalement pour obtenir la gratuité totale des soins… à nos frais !

Avec une telle générosité avec l’argent des cotisations sociales, votre argent, pas étonnant que le coût de l’AME ait explosé en 15 ans !

Si en 2009, le coût de l’AME était de 500 millions d’euros, il a doublé en à peine 6 ans pour atteindre en 2015…
…1 milliard d’euros avec près de 300 000 bénéficiaires !

Et pour quel coût demain ?

Il y a urgence ! Les membres de Contribuables Associés m’écrivent souvent pour me faire part de leurs difficultés. Entre des soins de moins en moins remboursés, des mutuelles de plus en plus onéreuses, des retraites grignotées… il n’est pas rare qu’ils soient contraints de reporter des soins ou de faire des choix drastiques dans leur budget pour se faire soigner.

Aussi, comme vous sûrement, je suis écœuré de voir que nous qui payons des cotisations ne pouvons plus faire prendre en charge nos soins alors que les soins donnés aux personnes qui ne déboursent pas un centime coûtent de plus en plus cher !

Consciente du problème moral et économique que cela pose, la majorité précédente avait en 2011 introduit un ticket modérateur de 30 euros pour les bénéficiaires de l’AME.

Que croyez-vous qu’a fait François Hollande dès qu’il a été élu en 2012 ? Il a purement et simplement supprimé cette mesure, et les dépenses de l’AME qui commençaient tout juste à se stabiliser se sont envolées de plus belle, un véritable scandale !

C’est pourquoi je vous écris aujourd’hui parce que, comme vous, je trouve cette situation absolument révoltante et injuste.

Soigner les étrangers, oui. A nos frais exclusifs, non ! Rendez-vous compte, même les étrangers en situation régulière en France sont moins bien traités que les clandestins !

C’est pourquoi Contribuables Associés milite pour exiger :
   1.Que tout bénéficiaire de l’AME voie ses soins limités aux soins d’urgence
   2.Que les bénéficiaires s’acquittent d’une franchise de 50 euros par an

Ces propositions de bon sens sont déjà soutenues par de nombreux parlementaires. Si nous organisons efficacement la pression, nous aurons gain de cause !

ais pour organiser la pression, j’ai besoin de vous, de votre soutien. Car notre association Contribuables Associés ne perçoit aucune subvention et n’agit que grâce à la générosité de ses membres.

Alors aidez-moi par un don à alerter un maximum de Français et à relayer cette campagne aussi largement que possible dans les médias. Nous devons en finir avec ce système que nous ne pouvons plus nous permettre de financer !

J’ai vraiment besoin de vous pour rappeler à ceux qui nous gouvernent que les contribuables sont massivement opposés à l’injustice flagrante que constitue l’AME. Il faut mettre un terme à la démagogie politique dont, nous le savons bien, le but est uniquement électoraliste !
D'avance merci pour votre aide.







Claude Garrec
Président


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Le Livre noir (1998-2001), " droite extrême droite, les amitiés particulières " - Un petit paradis anti-fiscal
ARCHIVES | 28 FÉVRIER 2001 


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Nous nous trouvons là devant une nébuleuse de petits mouvements, d’associations, de groupuscules aux dirigeants ultra-libéraux, aux convictions et idées interchangeables et cultivant le secret et l’opacité. La perméabilité entre ces organisations qui oeuvrent aux rapprochements entre la droite et l’extrême droite au quotidien, mais de manière souterraine, mériterait à elle seule une investigation poussée. Nous nous contenterons d’un portrait global suffisamment explicite pour justifier sa présence ici.

Sur le site web de Contribuables Associés, on trouve cet organigramme : Benoîte Taffin (Présidente de Contribuables Associés et " Maire du IIe arrondissement de Paris, sans étiquette politique "), Alain Dumait (Président fondateur de l’association et " ancien journaliste "), Bemard Zimmern (trésorier et dirigeant d’une entreprise - secteur " mécanique ") et Bernard Legrand (secrétaire de l’association et " chef d’entreprise ").

Les statuts de l’association ont été publiés au Journal Officiel le 7 mars 1990, et modifiés plusieurs fois depuis. Extraits : " Contribuables Associés est rigoureusement indépendante de toute organisation, qu’elle soit politique, professionnelle, syndicale ou autre (...) L’association est indépendante des partis et politiquement neutre (...) L’association s’interdit de recevoir toutes subventions publiques ".

Ancienne présidente des adhérents de l’UDF-Paris, ex-élue UDF, Benoîte Taffin préside aux destinées de la mairie du IIème arrondissement de Paris depuis 1989, et se veut " sans étiquette ". Elle fait beaucoup plus parler d’elle en tant que présidente de l’association Contribuables Associés. Benoîte Taffin a donné une interview dans la journal de Nicolas Miguet (voir le chapitre qui lui est consacré) L’Hebdo du Quotidien du 20 septembre 2000, elle n’avait pas manqué par ailleurs de saluer le score, aux européennes de juin 1999, de sa liste anti-impôts.

Contribuables Associés est une association fondée en 1990. A cette époque Alain Dumait est président, Zimmern est trésorier, Laarman Secrétaire général et Legrand assesseur.

Entre-temps, les statuts de l’association ont évolué, notamment en février 1999, pour " régulariser " la situation de Benoîte Taffin et d’Alain Dumait qui la dirigeaient en prenant de la sorte quelques libertés avec les statuts ! Dumait a aussi, en 1996-97, créé son parti politique, le Parti Pour la Liberté (PPL). Heureusement les statuts de Contribuables Associés avaient opportunément aussi été modifiés en ce sens : on pouvait en être membre tout en étant également dans un parti !

Le Monde du 24 novembre 1999 titrait " La croisade de Benoîte Taffin contre les impôts " au sujet des Assises de Contribuables Associés et ce journal constatait que l’essentiel des troupes était du troisième et du quatrième âge ! Le sous-titre de l’article : " Démagogie ".

L’association revendique environ 130000 adhérents, ce qui serait considérable (les Verts en affichent moins de 9000, le PS environ 119000, DL 33000 et le RPR 80000 !)... Mais sont considérés comme " adhérents " des gens qui ont simplement répondu à ses questionnaires ou lui ont demandé des informations, sans nécessairement payer d’adhésion ! Il s’agit là un fichier formidable pour ses responsables et une redoutable machine à collecter des " dons " : les comptes de l’année 1998 en révélaient plus de 19 millions ! Une cagnotte à toutes fins utiles ? Dans Le Parisien du 17 juillet 1999, on apprenait ainsi que parmi les maigres 200 manifestants âgés protestant devant le Ministère des Finances, des dizaines de jeunes grimés en contribuables-forçats ou costumés en bagnards de l’impôt avec boulets (cornaqués par une femme déguisée en Marianne) étaient " en fait de jeunes comédiens intérimaires payés 600F chacun pour leur prestation ! ". Explication embarrassée devant la révélation de sa supercherie médiatico-militante, Contribuables Associés se défend par la voix de son délégué général, Christophe Lekieffre : " Notre objectif n’était pas de rassembler les foules mais bien de marquer les esprits en organisant un événement spectaculaire ".

Benoîte Taffin, qui croit voir un énorme gaspillage partout, s’est déjà illustrée à maintes reprises par son rejet du logement social, alors même que son arrondissement en est très dépourvu... Le 15 décembre 1998, on lisait dans Libération : " Benoîte Taffin (divers droite), qui affiche un grand mépris pour le logement social. Dans son journal municipal, l’élue affirme qu’avec les réquisitions la collectivité encourage la violence sociale ".

Démagogue, populiste, et d’un poujadisme même, cette organisation extrême dispose de moyens conséquents et ne recule devant rien pour avancer ses pions, tout en cachant sa vraie nature... Le 23 mars 1996, Le Point écrit " (...) ces drôles d’indépendants qui tiennent la mairie du IIème arrondissement n’ont cessé de se rapprocher du Front National. Dans un premier temps ils ont cherché à créer un groupe FN au Conseil de Paris. Puis aux sénatoriales de septembre, Dumait a conduit une liste où figurait en douzième position un représentant du mouvement de Jean-Marie Le Pen. Le résultat obtenu - Dumait n’a échoué que de 5 voix - a conforté Benoîte Taffin et son adjoint sur le bien-fondé de leur démarche. Dénonçant dans leur journal de quartier -En Direct- " l’immigration pauvre et paresseuse " et les " populations allogènes difficilement assimilables ", ils s’interrogent : " Le Pen n’aurait pas toujours tort. Est-ce possible ? ". (...) Dumait répondait à la question en tenant meeting commun avec les dirigeants lepenistes. La gauche locale, conduite par un des lieutenants de Jospin, Pierre Schapira, ne manque aucune occasion de dénoncer cette " mairie sous influence ". L’ancien président des Républicains Indépendants de Paris lui répond par le mépris, persuadé " qu’un espace politique existe aujourd’hui entre la majorité gouvernementale et le Front National ". L’article conclu : " le IIème arrondissement est un laboratoire ". Qui avait précédé les régions du printemps 1998 et qui perdure...

C’est en effet avec ces personnes que Philippe Séguin voulait s’entendre dans le centre de Paris : Benoîte Taffin révéla en novembre 2000, sans être contredite par quiconque, que Philippe Séguin lui proposait, à trois jours de la présentation officielle de ses têtes de listes dans chacun des arrondissements de Paris pour mars 2001, une alliance dans le IIème : il fallait juste que le numéro deux sur la liste Taffin soit un RPR choisit par Séguin. L’ancien président du RPR ne fut donc pas trop regardant sur les idées et pratiques de cette drôle de maire dont il ne pouvait ignorer les penchants idéologiques et les méthodes, à moins de paraître comme gravement ignorant... Il eut beau jeu, finalement, de présenter comme du courage, faute de pointure ou de candidats implantés, que d’envoyer au combat un jeune RPR inconnu Franck Giovannucci contre celle qui n’avait pas donné suite à ses avances...

Sous couvert de lutte contre le gaspillage de l’argent public, on constate des méthodes de " groupuscule paranoïde ", de manipulation, d’embrigadement même face à des personnes fragiles, et des techniques d’entrisme et de dissimulation, voire de négation de l’idéologie politique qui sous-tend toutes leurs actions.

Alain Dumait, né le 19 février 1944, est le Président fondateur en 1990 de Contribuables Associés. Il est un des 5 administrateurs de l’association. Il fut le président des Républicains et Indépendants (qui a débouché sur le Parti Républicain-PR de François Léotard puis Démocratie Libérale-DL de Alain Madelin, ex-composante de l’UDF), ce qui explique qu’il connaisse bien certains élus et responsables de droite à Paris, dont les Dominati. Il est maire-adjoint de Benoîte Taffin et conseiller de Paris. Dumait préside aussi un Comité pour l’entente à droite dont l’objet réel est à lui seul le résumé des alliances soulignées dans ce Livre Noir... Il publie les 4 vérités - hebdo et se définit parfois comme " pionnier du mouvement libertarien ", des ultra-libéraux américains. " Alain Dumait a, depuis, fait plusieurs apparitions aux côtés de Jean-Marie Le Pen, dont la dernière au Cercle National des préretraités et retraités, un satellite du FN " (Marianne, février 1998). L’association est devenue très procédurière mais n’avait semble-t-il pas réagit aux informations contenues dans cette article.

Conseiller de Paris, il fut aussi adjoint au maire de Paris et Maire du IIème sous le règne de Jacques Chirac (1983-89), et demeure adjoint au maire (depuis 1989) du IIème arrondissement. Il se présente aussi comme ayant été aussi journaliste à Antenne 2, à L’Express, à Valeurs actuelles (1970-73), à France-Soir (1973-76), et au Figaro (1976-77).

Créé en 1996, le PPL est, selon lui-même, un " mouvement authentiquement libéral, créé à l’initiative d’Alain Dumait et Claude Reichman, afin de faire entendre la voix des libéraux refusant toute compromission avec les marxistes et les socio-démocrates. Ce cadre étant fixé, le PPL appelle en France à l’union des forces de la droite réelle ". En fait, cela apparait comme une des excroissances des ultra-libéraux proche de l’extrême droite qui la rejoint notamment sur " le refus du fiscalisme ". Son adresse postale se trouve aussi dans le IIème arrondissement. Dans le très volumineux et officiel rapport de la Commission Nationale des Comptes des partis et groupements politiques paru au Journal Officiel le 9 novembre 2000, on lit au sujet du PPL que le principal dirigeant est Claude Reichman et le trésorier, un certain... Jean-Pol Taffin ! Quel heureux hasard, il doit réjouir " l’indépendante " Benoîte Taffin !

Voici un texte présentant son point de vue : " Les politiciens professionnels nous mentent, effrontément. Quotidiennement. Aussi bien aujourd’hui ceux de la gauche (socialiste) qu’hier ceux de la fausse droite (dirigiste). Les médias leur servent la soupe, servilement. (...) Je suis bien placé pour affirmer que la presse française n’est pas vraiment indépendante, qu’elle est subventionnée, contrôlée et asservie ". Il utilise là des thèses de complot, de silence et de mensonges, pareilles à celles que Le Pen développe. Alain Dumait précise :" Nous avons déjà plus de 10000 abonnés. Nous ne sommes liés à aucun parti politique, à aucun groupe financier et nous n’acceptons aucune publicité " Il ment ici effrontément : il a bien fondé et pilote toujours le PPL !

Cette revue offre un article le 12 juin 1999, intitulé " Pourquoi je vais voter Pasqua " (...) et poursuit plus loin : " au nom du multiculturalisme, ce sont aussi des frontières ouvertes comme des passoires, la formation de bandes ethniques violentes dans nos banlieues, et moins de sécurité pour nos personnes et nos biens. Nous militons pour l’entente à droite, de toute la droite, c’est-à-dire de tous ceux qui se disent eux-mêmes de droite. Ce qui concerne un ensemble qui devrait théoriquement aller de Jean-Marie Le Pen à Édouard Balladur. Ceux qui refusent le clivage droite gauche s’excluent de cette entente à droite. Et ceux qui prononcent des exclusives, en particulier à l’égard du FN s’en excluent également. (...) la bonne stratégie, pour la droite, consisterait à faire l’inverse de ce qu’elle a fait depuis quinze ans : à s’entendre avec le Front national (qui y est prêt), sur la base d’un programme commun de la droite (qui serait facile à élaborer). C’est d’ailleurs la seule stratégie gagnante pour la droite pour les prochaines élections municipales. (...) Sans une entente à droite, en particulier à Paris, beaucoup de mairies passeront à gauche, alors que l’électorat sera resté à droite, comme en mars 1998 pour la région Île-de-France et quelques autres. J’ai eu l’occasion de le dire souvent depuis cinq ans : j’apprécie le discours libéral d’Alain Madelin. j’ai applaudi le courage de Millon et j’ai voté pour Pasqua le 13 juin, afin de donner une nouvelle leçon à Chirac. Mais aussi longtemps que l’un ou l’autre de ces responsables ne prend pas l’initiative de rompre le cercle de la diabolisation construit par le politiquement correct médiatique autour du Front national, de ses idées et de ses électeurs, aucune rénovation durable de la droite et de la vie publique française ne pourra avoir lieu. C’est dans cette voie que nous militons, comme éditeur d’un journal d’opinion, comme élu indépendant à Paris et comme responsable politique libre de toute allégeance. " Le 21 octobre 2000, la chronique d’Alain Dumait titrait : " Inéligible, déchu de ses mandats, Le Pen a été persécuté ! "

Sur le site web www.les4verites.com, on trouve un lien hypertexte direct, avec logo, vers le site de National Hebdo, un lien-pub avec " Radio Courtoisie la radio libre du pays réel et de la Francophonie " où officie aussi régulièrement le virulent Jean-Gilles Malliarakis.

Docteur en chirurgie dentaire, favorable au démantèlement de la Sécurité Sociale et à la mise en concurrence sauvage des hôpitaux publics, Claude Reichman est le Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS). Il a notamment commis " Sécurité sociale : le vrai mal français ", et reste rédacteur en chef du mensuel Courrier de la Liberté (Edition Santé - Liberté Média Plus SARL) - publication proche du PPL dirigée par Patrice Planté - il mène le combat contre des " monopoles " comme la Sécurité sociale, EDF et tout ce qui ressemble à l’État... Reichman est aussi animateur, un mardi sur deux, d’une émission sur Radio-Courtoisie. Il mena en outr une liste divers droite aux régionales de 1998 dans les Hauts-de-Seine. Depuis 1999, il est vice-président de la Droite Libérale-Chrétienne (DLC) de Millon. Avec le professeur en retraite et élu RPR de Paris (chiraquien et tibériste) Christian Cabrol, il a écrit en 1999 Une histoire de cœur (éditions Les Belles Lettres), ouvrage vanté sur le site web national du RPR, dans la partie bibliographie, fin 2000.

Le Parti Pour la Liberté écrivait le 12 juin 1998 : " Le PPL publiera, dans les prochaines semaines, son programme. (...) Cette contribution permettra de vérifier si les regroupements en cours peuvent se faire sur une base solide. A cet égard, nous suivrons avec attention l’attitude de Charles Millon. Prenant la parole à notre convention du 6 juin 1998, l’animateur de "La Droite" s’en est tenu aux idées générales qui, pour sympathiques qu’elles soient, ne nous permettent pas de savoir si l’ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac est décidé à rompre non pas seulement avec la diabolisation du Front national, mais aussi avec le demi-siècle de collectivisme qui a conduit à la grave crise que connût actuellement la démocratie française ".

On notera avec amusement que le PPL - alors même que ses membres et amis déplorent souvent les subventions - a accepté le financement par l’argent public puisqu’il a reçu plus de 142000 francs en 1999 !



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Chère Madame, Cher Monsieur,

Vous qui réfléchissez peut-être à deux fois avant d’aller chez le médecin, vous qui avez peut-être du mal à financer vos soins dentaires ou encore une paire de lunettes plus adaptée à votre vue…
Savez-vous qu’il est possible de
se faire soigner gratuitement en France ?!
 
Oui, vous avez bien lu ! Mais le hic, c’est que pour pouvoir être pris en charge à 100%, il faudrait que vous n’ayez jamais cotisé le moindre centime en France !
Oui, vous qui travaillez ou avez travaillé dur toute votre vie, vous qui vivez au quotidien le déremboursement des soins et des médicaments, vous qui cotisez toujours et encore, vous êtes moins couvert sur le plan médical que des étrangers arrivés en France en situation parfaitement irrégulière ! Un comble !
Vous pensez peut-être que j’exagère.
Croyez-moi, j’aimerais que ce soit le cas. Mais laissez-moi vous en dire plus sur lescandale de l’AME (Aide médicale d’Etat).
L’AME est le dispositif qui sert à financer les soins médicaux et d’hospitalisation des personnes en situation irrégulière en France.
Quand vous êtes présent légalement en France, que vous soyez Français ou étranger résidant légalement dans notre pays, vous êtes en principe couvert en partie par la Sécurité sociale, et plus si vous avez la chance de pouvoir vous payer une mutuelle.
Le gouvernement socialiste de Lionel Jospin a donc voulu créer en 2000 un statut spécial pour les personnes présentes illégalement en France afin de pouvoir les soigner.
En soi, ça paraît bien sur le papier. Mais ce qui est grave, ce sont les abus, car pour pouvoir bénéficier de l’AME il suffit de résider depuis 3 mois de façon ininterrompue en France et d’être sous un certain plafond de ressources (720 € par mois pour une personne seule en métropole).
Et quand on sait ça, on comprend vite que les dérives sont nombreuses…
Car il ne s’agit pas seulement des soins d’urgence. Pour ceux-là, il est normal que la France, comme tous les pays européens, assure les soins de base aux personnes arrivant en France, y compris illégalement, comme on le voit aujourd’hui avec les migrants traversant la Méditerranée.
Outre la justification morale, il y a, bien sûr, une raison sanitaire : prodiguer des soins de première nécessité pour éviter les épidémies. Et c’est souvent évidemment le motif que donne le gouvernement quand des parlementaires proposent de limiter, voire de supprimer l’AME.
Mais celle-ci va bien au-delà des soins d’urgence… En fait, l’AME permet de bénéficier de l’ensemble des soins dispensés en France, y compris les soins de confort, non seulement sans avoir jamais cotisé, mais même sans avancer le moindre euro !
En effet, les bénéficiaires de l’AME jouissent du tiers-payant intégral. Ainsi, alors que vous, vous devez avancer vos frais de santé avant d’être remboursé, de tout ou partie, par l’assurance-maladie, les bénéficiaires de l’AME n’ont pas à débourser le moindre centime et peuvent obtenir l’ensemble des soins prescrits en France !
Évidemment, un dispositif aussi généreux, unique en Europe, constitue une énorme pompe aspirante pour le tourisme médical puisqu’il suffit d’être présent sur le territoire français illégalement pour obtenir la gratuité totale des soins… à nos frais !
Avec une telle générosité avec l’argent des cotisations sociales, votre argent, pas étonnant que le coût de l’AME ait explosé en 15 ans !
Si en 2009, le coût de l’AME était de 500 millions d’euros, il a doublé en à peine 6 ans pour atteindre en 2015…
…1 milliard d’euros avec près de 300 000 bénéficiaires !
Et pour quel coût demain ?
Il y a urgence ! Les membres de Contribuables Associés m’écrivent souvent pour me faire part de leurs difficultés. Entre des soins de moins en moins remboursés, des mutuelles de plus en plus onéreuses, des retraites grignotées… il n’est pas rare qu’ils soient contraints de reporter des soins ou de faire des choix drastiques dans leur budget pour se faire soigner.
Aussi, comme vous sûrement, je suis écœuré de voir que nous qui payons des cotisations ne pouvons plus faire prendre en charge nos soins alors que les soins donnés aux personnes qui ne déboursent pas un centime coûtent de plus en plus cher !
Consciente du problème moral et économique que cela pose, la majorité précédente avait en 2011 introduit un ticket modérateur de 30 euros pour les bénéficiaires de l’AME.
Que croyez-vous qu’a fait François Hollande dès qu’il a été élu en 2012 ? Il a purement et simplement supprimé cette mesure, et les dépenses de l’AME qui commençaient tout juste à se stabiliser se sont envolées de plus belle, un véritable scandale !
C’est pourquoi je vous écris aujourd’hui parce que, comme vous, je trouve cette situation absolument révoltante et injuste.
Soigner les étrangers, oui. A nos frais exclusifs, non ! Rendez-vous compte, même les étrangers en situation régulière en France sont moins bien traités que les clandestins !
C’est pourquoi Contribuables Associés milite pour exiger :
   1.Que tout bénéficiaire de l’AME voie ses soins limités aux soins d’urgence
   2.Que les bénéficiaires s’acquittent d’une franchise de 50 euros par an
Ces propositions de bon sens sont déjà soutenues par de nombreux parlementaires. Si nous organisons efficacement la pression, nous aurons gain de cause !
ais pour organiser la pression, j’ai besoin de vous, de votre soutien. Car notre association Contribuables Associés ne perçoit aucune subvention et n’agit que grâce à la générosité de ses membres.
Alors aidez-moi par un don à alerter un maximum de Français et à relayer cette campagne aussi largement que possible dans les médias. Nous devons en finir avec ce système que nous ne pouvons plus nous permettre de financer !
J’ai vraiment besoin de vous pour rappeler à ceux qui nous gouvernent que les contribuables sont massivement opposés à l’injustice flagrante que constitue l’AME. Il faut mettre un terme à la démagogie politique dont, nous le savons bien, le but est uniquement électoraliste !
D'avance merci pour votre aide.

Claude Garrec
Président

avant ... 

Quels ministres méritent de rester au gouvernement

Quels ministres méritent de rester au gouvernement
Article de la revue capital payant


Les ministres qui travaillent bien… et les cancres

26/03/14 à 16:46
Mis à jour le 26/03/14 à 16:47



Réformes, habileté à négocier, économies… Quels ministres méritent de rester au gouvernement ? Nous avons passé vingt et un d’entre eux au crible.
Mais qu’est-ce qu’un bon ministre ? Pour François Hollande, la réponse ne fait pas de doute : c’est quelqu’un qui s’exécute sans faire de vagues, qui communique à fond sur ses réformes… mais qui n’en fait pas beaucoup. Bref, c’est un bon petit soldat de l’immobilisme. Les Français, eux, attendent autre chose. D’un ministre, ils veulent qu’il fasse avancer ses dossiers, qu’il n’ait pas peur de froisser des ­intérêts corporatistes et qu’il soit économe avec les deniers publics. C’est à cette aune que nous avons établi le bilan des membres du premier gouvernement Hollande – de ceux, du moins, dont l’action a une résonance économique.
Eh bien, les meilleurs ne sont pas forcément ceux qu’on croit ! Les vieux crocodiles de la gauche qui semblaient sûrs d’eux en arrivant, comme Pierre Moscovici à Bercy ou Vincent Peillon à l’Education nationale, ont surtout fait beaucoup de ronds dans l’eau. A l’inverse, d’autres qui paraissaient campés sur des positions radicales, comme Benoît Hamon ou Arnaud Montebourg, ont su faire preuve de pragmatisme et affichent finalement un bon bilan. Idem pour certains que l’on ne connaissait pas, telle Fleur Pellerin, qui a fait plus pour les PME que bien de ses collègues.
Sandrine Trouvelot
Nicole Bricq, ministre ­du ­commerce ­extérieur
=> 3,5% de baisse pour nos exports en Asie en 2013
Motivée, mais peu de résultats pour nos PME
Il faut le reconnaître : l’ex-­ministre de l’Ecologie, qui a atterri au Commerce extérieur en juin 2012 parce qu’elle s’était opposée au lobby pétrolier, est une technicienne qui travaille ses dossiers. Depuis son arrivée à Bercy, cette ancienne de la commission des Finances du Sénat a réorganisé notre système de soutien à l’export en regroupant plusieurs structures existantes sous la bannière France International et en ­fusionnant l’Agence française pour les investissements internationaux avec Ubifrance. Elle-même n’a pas ménagé sa peine, puisqu’elle s’est déplacée une soixantaine de fois à l’étranger. Pourtant, ses résultats sont franchement médiocres. Certes, notre abyssal déficit commercial s’est un peu réduit l’an dernier pour atteindre 61 milliards d’euros, contre 67 en 2012. Mais ce progrès est bien plus dû à la baisse de nos importations qu’à la reprise des exportations. Nos PME, en particulier, ne vendent pas plus dans les pays émergents qu’avant l’arrivée de la ministre. S.T.

Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget
=> 230 millions d’euros récupérés chez les exilés fiscaux
Tenace, il a fait revenir ­plusieurs milliers d’exilés
L'ancien ministre des Affaires européennes, qui a remplacé il y a un an au Budget ­Jérôme Cahuzac, n’a pas eu une mission facile. Passons sur le bouclage des finances publiques, qui s’est révélé une vraie catastrophe. En dépit des hausses massives d’impôts décidées par l’Elysée (20 milliards en 2013, et 3 autres en 2014), ce proche de Fabius et de Hollande, réputé pince-sans-rire, n’est pas parvenu à rééquilibrer le budget. Cette année encore, le déficit public devrait tutoyer les 4%. Il y a toutefois une bonne nouvelle : grâce à sa ténacité, ce fils d’ouvrier connu pour son s­érieux a mis un coup d’accélérateur à la lutte contre l’évasion fiscale. Près de 16 000 contribuables tricheurs se sont ainsi dénoncés au fisc (dont 80% titulaires de comptes en Suisse). Seuls 230 millions d’euros ont pour l’instant été récupérés, mais le ministère espère empocher plus de 2 milliards pour 2014. La loi contre la fraude et la grande criminalité devrait aussi permettre de renforcer les contrôles à l’encontre des grandes entreprises, puisqu’elle oblige tout cabinet commercialisant un schéma d’optimisation fiscale à le signaler au fisc avant de le vendre à un client. L’ennui, c’est qu’il sera facile d’y échapper en faisant appel à un cabinet… étranger ! S.T.
Frédéric Cuvillier, ministre des ­Transports
=> 900  millions d’euros de recettes d’écotaxe perdus
Il s’est laissé dépasser par ses dossiers
Ecotaxe, réforme ferroviaire, taxis en pétard, quasi-faillite de la SNCM… On peut dire que Frédéric Cuvillier a eu son compte de dossiers minés au ministère des Transports. Mais au lieu de les résoudre avec efficacité, cet élu de Boulogne-sur-Mer, grand ami des marins pêcheurs, s’est souvent noyé dans un verre d’eau. Son texte sur la réorganisation du rail français, par exemple, qui était censé ­garantir une réelle mise en concurrence de la SNCF d’ici dix ans, ne garantira en réalité rien du tout : c’est la compagnie nationale et ses puissants syndicats qui le lui ont en grande partie dicté ! Et il instaure une telle usine à gaz que plus personne ne comprend rien à ces questions d’aiguillage… Pas glorieuse non plus, sa gestion de l’affaire des taxis, qui s’est (provisoirement) terminée en eau de boudin. Quant à l’écotaxe, ce fameux impôt sur les poids lourds aujourd’hui suspendu… Non seulement Frédéric Cuvillier n’a pas vu venir les Bonnets rouges, mais il n’a rien fait pour leur ­tenir tête. Résultat : les grands projets d’aménagement urbain – notamment de tramways – qui devaient être financés par le produit de cette taxe se retrouvent le bec dans l’eau. E.A.
Cécile Duflot, ministre du Logement
Des mesures chocs pour un résultat calamiteux
=> 330 000 logements neufs en 2013 (500 000 promis)
On ne peut pas lui reprocher d’être restée les bras ballants… En dix-huit mois, l’ex-­patronne des écolos a pondu quatre ordonnances et deux projets de loi, dont le dernier, Alur, adopté fin février, ne compte pas moins de 120 articles. Fidèle à son personnage, Cécile Duflot y est allée à la ­hussarde, avec l’annonce de ­mesures chocs – encadrement des loyers, garantie des impayés – censées protéger les locataires. Mais à l’arrivée, son texte, bien qu’édulcoré, risque de se révéler contre-productif. En décourageant un peu plus les promoteurs et les investisseurs privés, il pourrait en effet contribuer à réduire encore le nombre de mises en chantier. N.V.
Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères
=> 130 conseils économiques créés dans nos ambassades ; + 31% d’exportations d’armements en 2013 ; 700 entreprises épaulées
Il a mis la diplomatie française au service des entreprises
Les contacts étroits entre Nicolas Sarkozy et l’émir du Qatar avaient fini par agacer ses grands voisins. Dès son ­arrivée au Quai d’Orsay, Laurent Fabius a pris soin de réchauffer nos relations avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Bien lui en a pris : à eux seuls, ces deux pays ont représenté l’an dernier plus du tiers des commandes d’armements enregistrées en 2013. Mais les grands contrats, par nature aléatoires, ne suffiront pas à redresser notre commerce exté-rieur lourdement déficitaire. Pour aider les PME à exporter, l’ancien plus jeune Premier ministre de France s’est fixé lui-même une nouvelle priorité : faire de la diplomatie économique. Première initiative concrète, la création en mars 2013 d’une Direction des entreprises et de l’économie inter­nationale au sein de son administration. A sa tête, il a choisi un homme du privé, Jacques Maire (fils de l’ancien dirigeant de la CFDT, Edmond Maire), énarque mais ancien du groupe Axa. Autre nouveauté, chacune de nos 163 ambassades dispose désormais d’un conseil économique de 15 à 20 membres bénévoles ­associant, en plus des diplomates, des expatriés et des industriels ou financiers locaux. Chacun de ces conseils est soumis à un reporting annuel, avec obligation de résultats. On ne rigole plus. O.D.
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture
=> 6  euros de plus pour la redevance en 2014
Elle n’a rien résolu à France Télévisions
L’un de ses premiers chantiers a consisté à démolir une construction de son prédécesseur : la Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), créée en 2009, vient d’être supprimée. Il est vrai qu’elle coûtait 11 millions d’euros par an, pour un résultat insignifiant. Aurélie Filippetti a en revanche eu beaucoup plus de mal à imposer des économies à France Télévisions. Le groupe public va encore engloutir cette année 2,54 milliards d’euros, soit seulement 0,15% de moins qu’en 2013. Pour financer cela, la ­ministre n’a pas eu d’autre choix que d’imposer une hausse de 6 euros de la redevance. O.D.

Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
=> 2,4  millions d’étudiants formés à l’entrepreneuriat
Les patrons du high-tech plébiscitent son action
Douée pour la recherche scientifique, la France est à la traîne quand il s’agit de faire fructifier ses résultats par les entreprises. Voilà pourquoi ­Geneviève Fioraso s’est efforcée de faciliter la transformation des inventions issues de nos ­laboratoires publics en productions industrielles ou de les aider à susciter la création de start-up. Le dispositif mis en place par cette ancienne du ­Minatec, le fameux centre de recherche grenoblois dans les nanotechnologies, est plébiscité par de nombreux patrons de PME high-tech et business angels. Elle vient de créer un statut d’étudiant-­entrepreneur, et elle a fait former davantage de techniciens supérieurs et d’ingénieurs. Cela devrait permettre de mieux répondre aux besoins de nos industriels. E.G.
Benoît Hamon,ministre délégué à l’économie sociale et à la consommation
=> 1  milliard d’euros d’économies dans l’optique
Discret, mais efficace pour notre pouvoir d’achat
Certes, l’ex-porte-parole du PS n’a pas réussi à imposer l’étiquetage de l’origine des viandes. Mais sa loi sur la consommation votée début ­février devrait changer notre quotidien. D’abord, parce qu’elle va permettre aux associations de consommateurs de lancer des «class actions» comme aux Etats-Unis, ce qui permettra de limiter les abus de la part des entreprises. Ensuite, et surtout, parce que les nouvelles règles de concurrence vont faire reculer les prix dans certains secteurs. Les ménages pourront par exemple résilier leurs contrats d’assurance à tout moment, sans attendre la date anniversaire. «Certains tarifs vont forcément baisser un peu», prévoit-on chez Assurland.com, un comparateur en ligne. Mais la plus grosse avancée concerne l’optique. L’obligation désormais faite aux ophtalmos d’inscrire sur l’ordonnance l’écart pupillaire devrait en effet doper les ventes sur Internet, où les prix sont inférieurs d’au moins 25%. En théorie, cela permettra aux ménages d’économiser plus de 1 milliard d’euros par an. S.T.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense
=> 20 500 suppressions de postes en deux ans
Efficace, il a réduit la ­voilure de nos armées
Le doigt sur la couture du pantalon, Jean-Yves Le Drian a raboté de 7% en deux ans les effectifs de son ministère, faisant mieux que les objectifs fixés par François Hollande. L’ex-maire de Lorient est d’ailleurs crédité d’un sans-faute pour avoir aussi verrouillé nos expéditions au Mali et en Centrafrique (770 millions d’euros de dépenses en 2013), fermé le coûteux système Louvois de paie informatisée lancé en 2001 et légèrement accru notre part du marché mondial de l’armement (8,6%). Il réfléchit désormais à des restructurations industrielles qui pourraient concerner Thales, DCNS, Dassault, Renault Trucks et Nexter. E.G.
Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’état et de la fonction publique
=> 450  millions d’euros perdus avec la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires ; 15 milliards par an engloutis pour rien dans le millefeuille territorial
Protéger les fonctionnaires coûte que coûte !
S’il fallait décerner la palme du conservatisme et de la politique du formol, elle l’emporterait haut la main. Depuis qu’elle s’est installée au ministère de la Fonction publique, cette proche de Martine Aubry n’a eu de cesse de… ne rien faire bouger du tout. Non seulement elle n’a pas modernisé le statut de la fonction publique - qui génère tous les ans des milliards d’euros de ­gaspillage - mais elle a rétabli l’un de ses plus choquants privilèges : l’absence de journée de carence en cas d’arrêt maladie. La suppression de cet avantage en 2012 par François Fillon avait pourtant considérablement réduit les abus et permis d’économiser pas loin de 400 millions d’euros dans les trois fonctions publiques.­ ­Marylise Lebranchu n’a pourtant pas hésité à le rétablir. Elle n’a pas non plus été très efficace pour la réforme des collectivités locales : deux ans après son arrivée, rien ou presque n’a changé dans notre organisation territoriale ! Ph.E.
Stéphane Le Foll, ministre de ­l’Agriculture
=> 30 000 exploitations disparues depuis 2012
Il n’a pas enrayé le déclin de notre agriculture
Nos campagnes continuent de se dépeupler à toute vitesse, avec la disparition chaque année de 15 000 exploitations, en dépit de la création de 10 000 nouvelles fermes. Loin d’avoir ralenti cette dégringolade, ­Stéphane Le Foll a peiné à ­débloquer les freins administratifs à l’installation des jeunes agriculteurs. Ce proche de François Hollande, dont il était le directeur de cabinet au PS, n’a pas non plus enrayé la baisse de notre business agroalimentaire, bien moins robotisé qu’en Allemagne et orienté sur des productions pas assez haut de gamme. Ce n’est pas étonnant. Alors que le chef de l’Etat soutenait dès son élection l’agriculture productiviste chère à la FNSEA, Stéphane Le Foll a louvoyé entre ce syndicat et la Confédération paysanne, très à gauche, au risque de mécontenter tout le monde. E.G.
Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer
=> 12% de baisse pour le coût de la vie dans les îles
Il a dopé le pouvoir d’achat dans les DOM-TOM
Surtout connu pour avoir comparé le dictateur vénézuélien Chavez à «Charles de Gaulle plus Léon Blum», le ­ministre guadeloupéen a malgré tout eu une action positive : il a su défendre le pouvoir d’achat des ménages ultramarins. ­Négociée entre l’Etat et les distributeurs, la valeur du panier d’articles de référence a baissé de 12% depuis 2013 (mais reste tout de même 15% plus chère qu’en métropole). Et l’essence affiche un recul de 3 à 8 centi­mes par litre selon les DOM. Par contre, Victorin Lurel a ­refusé de réduire les primes versées aux fonctionnaires sur place (40 à 60% du salaire). Et il n’a pas revu les coûteuses exonérations ­fiscales des DOM. E.G.
Philippe Martin, ministre de ­l’Écologie
=> 0,3 point d’augmentation des énergies renouvelables
Peu combatif, il présente un maigre bilan
La France aura du mal à tenir son engagement européen d’atteindre 23% de part d’énergies ­renouvelables dans notre consommation finale en 2020. La gauche, que l’on attendait pourtant sur ce sujet, a pris du retard : au rythme actuel, nous serons au mieux à 17%. Il faut dire que Philippe Martin s’est montré moins combatif que Delphine Batho, à qui il a succédé en juillet dernier. Et il s’est surtout préoccupé de défendre les dogmes des Verts, comme la fermeture de Fessenheim ou l’interdiction d’exploitation du gaz de schiste. E.G.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif
=> 170 752 emplois sauvegardés en dix-huit mois ; 1 343 dossiers examinés (avec Bercy) ; mais 350 tweets envoyés tous les mois
Un peu trop de com, mais des ­résultats tangibles
Aucun doute : en matière d’autopromotion, Arnaud Montebourg est un champion. Chacune de ses interventions est immédiatement mise en valeur sur son blog, son compte Twitter et sa page Facebook. Le ministre peut ainsi tenir le compte, en temps réel, du nombre d’emplois sauvés depuis sa nomination. Début mars, son compteur en recensait 170 752, pour 1 343 dossiers d’entreprises traités. Ce remarquable exploit mérite toutefois d’être nuancé. D’abord, les dossiers mentionnés ne relèvent pas tous des services d’Arnaud Montebourg. Ses 22 commissaires au redressement productif, qui suivent dans chaque région les PME, ne s’intéressent en effet qu’aux dossiers de moins de 400 salariés – au-delà, c’est le Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle), dépendant du Trésor et donc de Pierre Moscovici, qui prend les choses en main. Ensuite, ces opérations de sauvetage ne concernent qu’une petite partie des sinistres économiques. Chaque année, des milliers d’autres entreprises dégraissent en silence sans jamais être prises en charges par l’Etat. N’empêche, l’action d’Arnaud Montebourg mérite d’être saluée pour son efficacité. O.D.
Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances
=> 2 500 emplois en moins à Bercy en 2014
Il a échoué dans ses ­principales missions
Beaucoup le disent dilettante, mais ses proches ­assurent qu’il travaille vite. Une chose est sûre : Pierre Moscovici n’a pas réussi à remplir ses ­objectifs. Certes, le patron de Bercy a poursuivi la réduction des effectifs administratifs de son ministère, entamée par son prédécesseur (2 500 postes ­seront rayés de la carte en 2014, après 2 350 en 2013). Mais pour le reste, ce brillant intellectuel a surtout excellé dans la langue de bois. Depuis son arrivée au gouvernement, il n’a pas cessé de promettre les 3% de déficit pour l’année suivante, sans jamais tenir son pari. Bruxelles vient d’ailleurs de lancer une procédure d’alerte à l’encontre de notre pays, désormais classé dans la catégorie des Etats membres à «déséquilibre excessif». Pierre Moscovici n’a pas non plus fait d’étincelles dans la mise en place de la réforme bancaire. François Hollande avait-il promis de séparer les ­activités spéculatives des établissements ­financiers et d’interdire à ces derniers d’exercer dans les ­paradis fiscaux ? Son ministre s’est contenté de faire voter une petite loi qui ne résout aucun des problèmes. Et il s’oppose ­aujourd’hui à la réforme européenne de Michel Barnier, n­ettement plus ambitieuse, qui veut, pour protéger les clients, interdire aux banques de l’Union de spéculer sur leurs fonds propres. S.T.
Vincent Peillon, ministre de l’Édu­cation Nationale
=> 20 800 postes créés dans les écoles et les lycées
De loin le plus dépensier des ministres
François Hollande l’avait ­promis, Vincent Peillon l’a fait. Il a créé 3 000 postes en 2012, en a ajouté 8 800 en 2013, et s’apprête à en créer 9 000 autres cette année, afin de tenir ­l’objectif des 54 000 emplois supplémentaires dans l’Education ­nationale à la fin du quinquennat. A ces ­nouveaux embauchés (pour la plupart, des enseignants) sont ­venus s’ajouter l’an dernier 28 000 emplois aidés, des mi-temps peu qualifiés relevant du «traitement social du chômage». Au total, tous ces renforts devraient coûter 1 milliard d’euros en 2014, alors même que le nombre d’élèves scolarisés a ­diminué de 467 418 (soit 3,7% du total) depuis deux ans.
Autre dossier contesté du ­ministre, la réforme des rythmes scolaires a été imposée sans concertation à des milliers de collectivités locales. Cet allon­gement d’une demi-journée de la semaine dans les écoles primaires, à la charge des communes, coûtera 150 euros par tête blonde, soit un peu plus de 1 milliard d’euros par an, ­financé cette fois par les ­impôts locaux. E.G.
Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, de l’Innovation et du Numérique
=> 1  milliard d’euros en plus pour nos start-up
Une vraie motivation et des annonces prometteuses
Alors que les relations entre le gouvernement et les entreprises étaient particulièrement tendues, Fleur Pellerin a réussi le double exploit de se faire un nom aux côtés d’Arnaud Mon­tebourg, son encombrant ministre de tutelle, et d’emporter l’adhésion des patrons. Son ­excellente connaissance des dossiers et son grand sens du dialogue ont fait des Assises de l’entrepreneuriat un succès. Mais un an après la manifestation, les entrepreneurs attendent toujours des résultats concrets. Il faut dire que la ­ministre déléguée n’a pas toujours les relais politiques suf­fisants pour faire aboutir ses idées. Plusieurs projets, comme le plan qui prévoit la couverture du territoire en très haut débit en 2022 ou encore la mise en place d’un écosystème favorable aux start-up dans plusieurs villes, devraient toutefois porter leurs fruits… à long terme. S.R.
Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme
=> 11% de recul des créations d’autoentreprise en 2013
En dépit de son engagement, son bilan est mince
On ne voudrait pas tirer sur une ambulance, mais il faut bien reconnaître que, depuis deux ans, Sylvia Pinel s’est surtout fait remarquer pour ses bourdes et sa gestion confuse des dossiers. En particulier dans le cas des autoentrepreneurs. Reprenant une promesse du candidat Hollande, elle s’était engagée à durcir leur ­régime. La révolte des «poussins» et les propositions consensuelles du député Laurent Grandguillaume, appelé à la rescousse pour éteindre l’incendie, l’ont finalement obligée à faire machine arrière. Adoptée à la quasi-unanimité après plus d’un an de polémiques, la loi ­Pinel ne changera finalement pas grand-chose. S.R.
Michel Sapin, ministre du Travail et de la formation professionnelle
=> 20 000 contrats de génération signés (contre 75 000 annoncés) ; 365 000 chômeurs de plus en dix-huit mois
Ce fin négociateur n’a pas fait plier l’échine au chômage
Certes, Michel Sapin a réussi à faire adopter par les partenaires sociaux un accord sur la sécurisation de l’emploi, qui apporte plus de flexibilité au marché du travail. Désormais, les entreprises en difficulté peuvent mettre en place des plans de sauvegarde de l’emploi augmentant le temps de travail sans risquer un recours devant les tribunaux. En échange, les salariés ont obtenu plus de droits, notamment une généralisation de la complémentaire santé et une meilleure couverture chômage. Pour l’inversion de la courbe du chômage, par contre, c’est plutôt raté, en dépit des 100 000 contrats d’avenir créés pour les jeunes. L’Insee a certes fait état d’un léger recul du taux de chômage au dernier trimestre. Mais ce résultat inespéré s’explique… par la modification du questionnaire que l’institut statistique fait remplir aux ménages. S.T.
Marisol Touraine, ministre desAffaires Sociales et de la Santé
=> 16,2  milliards d’euros de déficit pour la Sécu en 2013
Aucune réforme sérieuse malgré l’urgence
Au-delà de l’instabilité de son cabinet (trois directeurs en deux ans), le bilan de Marisol Touraine n’est pas très flamboyant. Sa réforme des retraites, qui a rétabli la possibilité de partir à 60 ans dès lors qu’on a suffisamment cotisé et allongé la ­durée de cotisation à 43 ans en 2035 ? Elle n’a pas résolu le problème du déficit, loin de là. Sans mesure correctrice supplémentaire, ce dernier devrait atteindre 13 milliards d’euros en 2020, et chacun sait qu’il faudra une autre réforme avant cinq ans. Son accord pour limiter les dépassements d’honoraires des médecins ? Certains se sont un peu calmés sur leurs tarifs, mais le problème reste entier. Les déserts médicaux, sources de grandes inégalités dans l’Hexagone ? Les 200 installations de médecins, contre compensation ­financière, n’ont rien changé. Quant à la réforme de l’hôpital, la ministre n’a rien fait ou presque. «Marisol Touraine s’est contentée de poursuivre la politique de ses pré­décesseurs», assure un bon connaisseur des dossiers. Résultat : le déficit de la Sécu n’a quasiment pas été réduit. S.T.
Manuel Valls, ministre de l’intérieur
=> 550 emplois de moins en préfectures en 2014
Il a osé réduire les primes de ses agents
Au-delà de ses résultats ­mitigés en matière de sécurité, l’élu de gauche le plus apprécié de la droite a cherché à faire des économies en ­s’installant Place Beauvau. S’il a créé près de 850 postes de policiers et de gendarmes depuis son arrivée, il a aussi poursuivi la réorganisation des services lancée par le gouvernement précédent. Cette année, 550 postes vont ainsi être supprimés dans les préfectures et les sous-préfectures. Le chouchou des sondages n’a pas non plus hésité à tailler dans les salaires de ses fonctionnaires. Afin de limiter la rémunération des heures ­supplémentaires, qui se sont multipliées ces dernières ­années pour atteindre près de 12 000 équivalents temps plein, il est revenu sur un dispositif mis en place par son prédé­cesseur, Claude Guéant. Il faut dire qu’il était généreux : en permettant aux policiers en congé de se faire rappeler pour des heures sup, ce système avait généré de grosses dérives. Sur sa lancée, Manuel Valls a aussi imposé aux syndicats une réduction des primes pour les élèves policiers et repoussé de neuf mois la revalorisation des ­salaires prévue en 2014 pour les catégories B. Le gros point noir reste toutefois la mutualisation des moyens entre policiers et gendarmes, intégrés au ministère en 2009. La Cour des comptes assure qu’il y a là 130 millions d’euros à économiser. Mais pour l’instant, cette grande réforme reste coincée au garage. S.T.

mercredi 8 juillet 2015

comprendre le problème économique de la grèce avec l'europe

recherche pour comprendre, qu'arrive t il avec la Grèce Juillet 2015 le 08 07 2015


suite à un mail   news.lexpansion.lexpress



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LA NEWSLETTER DE 18 HEURES
mardi 7 juillet 2015
 
 
"Ne pas réduire la dette condamne la Grèce à la génuflexion éternelle"
Le sort de la Grèce est suspendu à la reprise des négociations avec ses partenaires européens réunis au sommet ce mardi. Pour aboutir, l'autocritique ... Voir
 
EN DIRECT. Grèce: Alexis Tsipras sera mercredi devant le Parlement européen
Ce mardi, les pays de la zone euro se retrouvent pour un sommet crucial. La France et l'Allemagne attendent des propositions concrètes de la Grèce, en...  Voir
 
Grèce: les économies françaises et européennes doivent-elles s'inquiéter du "non" ?
Les conséquences économiques et financières du "non" au référendum grec pour la France demeurent réduites, tout comme à l'échelle européenne. Mais si ...  Voir
 


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voila un extrait qui explique peut etre beaucoup de choses ...
Article complet

En prêtant massivement à la Grèce en 2010, on l'a enfermée dans le piège de la dette non pas pour la sauver elle, mais pour sauver les grandes banques allemandes et françaises qui étaient particulièrement exposées à un défaut de paiement. C'était deux ans après la faillite de Lehman Brothers qui avait traumatisé les Etats-Unis.

Depuis lors, les plans d'aide successifs à la Grèce ne visent qu'à protéger le reste du monde d'un risque bancaire systémique du même ordre. Jusqu'à présent, les seules remises obtenues en 2012 par la Grèce, ont été imposées aux banques grecques et chypriotes par l'Allemagne, la France et les Etats-Unis qui n'ont jamais cherché à protéger qu'eux-mêmes.


Read more at http://www.lexpress.fr/actualite-economique/ne-pas-reduire-la-dette-condamne-la-grece-a-la-genuflexion-eternelle_1697106.html#jSuVgX0Jei5iEcjZ.99


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un article blog lien


voici la copie de cet article sur le site socialeurope traduit par Google sur la BCE 


Grexit: Le coût de boutoir de la dépendance de la Banque centrale

Charles Wyplosz
Charles Wyplosz
La BCE a décidé de maintenir son niveau actuel de liquidité d'urgence à la Grèce (BCE 2015). En refusant de prolonger des liquidités supplémentaires d'urgence, la BCE a décidé que la Grèce doit quitter la zone euro. Cela peut être une nécessité juridique ou une question de jugement politique, ou les deux. Quoi qu'il en soit, cela soulève une foule de questions désagréables sur le traitement d'un pays membre et sur l'indépendance de la banque centrale.
Comme prévu (Wyplosz, 2015), les négociations entre la Grèce et ses créanciers ont mené nulle part. En conséquence, la Grèce est tenue de faire défaut sur toutes les dettes arrivant à échéance dans les jours et les semaines à venir. Avec un gros budgétaire primaire d'équilibrer, le gouvernement grec aurait persévéré jusqu'à de nouvelles négociations sur la dépréciation inévitable de sa dette.
Le risque pour les Grecs de cette stratégie par défaut »a toujours été que cela dépendait entièrement de la volonté de la BCE de continuer à fournir le système bancaire grec de liquidités, en particulier à un moment d'une banque gérée par les déposants rationnels qui a mis un risque non nul de Grexit. Au cours des dernières semaines, la BCE a fourni les liquidités nécessaires dans le visage d'un "run ralenti" sur les banques grecques.
Soudain, le matin du 28 Juin, la BCE a cessé de fournir des fonds d'urgence pour les banques grecques.Dans un mode de crise auto-réalisatrice classique, cette décision est liée à tourner le "run ralenti" dans une panique.
  • Les vacances et le contrôle des capitaux bancaires annoncées vont créer un espace de respiration, mais très brièvement.
Ces mesures ne seront pas empêcher le système bancaire de l'effondrement.
  • La conséquence naturelle sera l'effondrement du système bancaire grec.
  • A ce stade, peut-être plus tôt, les autorités grecques auront pas d'autre choix que de quitter la zone euro et de fournir aux banques la drachme recréée.
Chaos est tenu de suivre en Grèce.

Pourquoi la BCE l'a fait

Pourquoi la BCE ne gèle sa liquidité assistance d'urgence (ELA) à la Grèce? La BCE va sans doute venir avec toutes sortes de justifications légales. Que ce soit vrai ou non, cela ne changera pas le résultat. Si la BCE est vraiment légalement tenu d'arrêter ELA, cela signifie que l'architecture de la zone euro est profondément erronée. Si non, la BCE aura pris une décision politique d'importance historique. De toute façon, cette étape est désastreuse.
Que cela lui plaise ou non, chaque banque centrale est un prêteur de dernier recours pour les banques commerciales. En ne gardant le système bancaire grec à flot, la BCE échoue sur une responsabilité fondamentale.
Une explication est que la BCE craint des pertes. Ceci est en partie incorrecte, en partie erronée. Il est incorrect parce que les prêts de la RLE sont fournies par la Banque centrale de Grèce. Il est la Banque centrale de la Grèce, et donc le peuple grec, qui signifie à subir des pertes de valeurs par défaut par les banques commerciales. Il est erronée parce que les banques centrales ne sont pas des entités commerciales. Accepter des pertes fait partie de sa mission de service public. Garder le système bancaire à flot fait partie de sa mission de base.
Certes, lorsque les valeurs par défaut du gouvernement grec sur la BCE à la mi-Juillet, il y aura des pertes.Là encore, ce ne sont pas une bonne raison pour arrêter ELA.
  • D'abord, parce Grexit permettra de garantir que la Grèce fasse défaut.
  • Deuxièmement, parce que, comme indiqué ci-dessus, les banques centrales doivent accepter des pertes d'accomplir leurs missions.
  • Troisièmement, ces bons du Trésor à échéance par défaut concernent acquises par la BCE à la hauteur de la crise dans le cadre des opérations de sauvetage menées conjointement avec le FMI et d'autres pays de la zone euro.
Le problème est que la BCE a été lié par la clause de non-renflouement des traités. Il a choisi de contourner la loi, et cela devrait être à ses propres risques. Il y avait une bonne raison d'avoir une clause de non-renflouement, après tout. Il serait moralement juste que la BCE en subit les conséquences, pas la Grèce, qui avait alors pas d'autre choix, comme expliqué ci-dessous.

BCE doit accepter la responsabilité de ses choix passés

Plus généralement, la BCE doit accepter sa part de responsabilité pour la gestion désastreuse de la crise de la dette souveraine grecque. Il était la BCE qui a refusé au début de 2010 une dépréciation de la dette grecque (Blustein 2015).
Counterfactuals ne sont jamais pleinement convaincante, mais une bonne affaire peut être faite que cette décision est la raison pour laquelle les programmes grecs ont échoué. Un début de dépréciation aurait fourni un soulagement suffisant pour éviter la stabilisation financière profonde et à chargement frontal qui a plongé la Grèce dans une dépression durable. Une dette début radiation aurait réduit ses besoins d'emprunt et de la dette raide accumulation qui a suivi. La dette d'aujourd'hui pourrait bien être parfaitement durable.

Français, allemand et la responsabilité du FMI

Les gouvernements français et allemand sauvegardés rapidement la position de la BCE pour protéger leurs grandes banques, qui détenaient de grandes quantités d'obligations d'État grecques. Il a également été soutenu par les Etats-Unis, qui craint une nouvelle «méga-Lehman" crise bancaire.
En mai 2010, le FMI a été incapable de certifier que, suivant les prêts du programme, la dette grecque avait une forte probabilité d'être durable, donc il inventé une nouvelle clause: prêts qui empêchent une dette potentiellement non durable peut être autorisée que si il existe une systémique risque pour l'économie mondiale (Sterne 2014). Il peut très bien avoir été un tel risque systémique, alors refusé d'écrire la dette grecque peut ne pas avoir été une erreur, nous ne savons pas avec certitude. Pourtant, ce raisonnement comporte une implication profondément troublant car cela signifie que la Grèce a été sacrifié pour éviter le risque d'une crise mondiale (Wyplosz 2011).
Les autorités grecques ont été contraints d'accepter des prêts à maintenir l'entretien de leurs créanciers, y compris les institutions financières ailleurs en Europe et aux États-Unis. La dette publique énorme pile-up qui a suivi est une contribution de la Grèce à la stabilité financière mondiale.

Rôle étrange de la BCE dans la Troïka

En outre, en se joignant à la Troïka, la BCE a également choisi de jouer un rôle étrange. Dans les programmes normaux, le FMI se trouve sur un côté de la table alors que les autorités du pays, le gouvernement et la banque centrale, occupent l'autre côté. En étant sur le côté des prêteurs, la BCE se trouve dans la position d'imposer des conditions et de surveillance. Ceci est un aspect de la question plus générale faite par De Grauwe (2011).
La raison profonde de la crise souveraine de la zone euro est que l'euro est une monnaie étrangère pour les pays membres. Il fournit également un exemple de la façon dont profondément politisé la BCE est devenue.Aucune autre banque centrale dans le monde raconte son gouvernement quelles réformes il convient de mener, ni comment forte consolidation budgétaire devrait être. En tant que membre de la troïka, la BCE instruisait la Grèce à mener des politiques de redistribution profondément, pour lequel les politiciens ne élus ont un mandat démocratique. En fin de compte, il doit accepter le blâme pour les politiques mal conçues qui ont provoqué une profonde dépression et ses conséquences politiques.
La décision de geler ELA prend ce processus de politisation à une nouvelle hauteur. En effet, la BCE pousse la Grèce de la zone euro. Les politiciens peuvent débattre de la sagesse de faire quitter la Grèce. En tant que fonctionnaires non élus, les personnes qui siègent au conseil d'administration de l'Eurosystème ont pas un tel mandat. Une interprétation de bienfaisance est qu'ils estiment que de nombreux gouvernements seraient durement critiquer maintenir le flux de liquidités aux banques grecques ouverte après que le gouvernement grec en effet fermé les négociations en appelant un référendum. Cela est vrai, mais l'indépendance de la banque centrale est conçu pour empêcher ce genre de pression.

Conclusions: indépendance de la BCE miné

Sur le papier, la BCE jouit d'une totale indépendance. Ses membres du conseil d'administration ne peuvent pas être révoqués et leur longue mandat de huit ans ne peuvent pas être renouvelé, de sorte qu'ils ne doivent pas plaire gouvernements membres. Pourtant, ils ont violé contrecœur la clause de non-renflouement pour plaire gouvernements membres. Ensuite, il a fallu trois ans pour décider sur les transactions monétaires Vainqueur Programme (OMT) - qui ont amené un soulagement immédiat - parce que certains gouvernements membres s'y sont opposés. Pour la même raison, ils ont commencé QE sept ans après la Fed, contribuant probablement à la plus longue période jamais d'absence de croissance en Europe. Et maintenant, ils déclenchent Grexit, qui transformera radicalement la zone euro. L'adoption de l'euro est plus irrévocable, un fait qui est lié à agiter les marchés financiers avec des conséquences inconnues. La Grèce est pas la seule victime; la gouvernance de la zone euro a été brisée.

Références

De Grauwe, Paul (2011), « La gestion d'une zone euro fragile ", VoxEU.org, le 10 mai.
Paul Blustein (2015) "Laid bas: le FMI, la zone euro et le premier sauvetage de la Grèce", CIGI Papers n ° 61.
Sterne, Gabriel (2014) "La crise du FMI et de la façon de le résoudre", Oxford Analytics.
Wyplosz, Charles (2011) " Le mot de R ", VoxEU, le 29 Avril.
Wyplosz, Charles (2015) " Les valeurs par défaut de la Grèce à venir "VoxEU, le 27 Avril.
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copie complete du texte de l'article de l'expansion :

Le sort de la Grèce est suspendu à la reprise des négociations avec ses partenaires européens réunis au sommet ce mardi. Pour aboutir, l'autocritique devra succéder au ressentiment de part et d'autre de la table.

Après le "non" grec au référendum, l'Europe est dans l'impasse. Toutes les parties s'accordent sur la nécessité d'une reprise rapide des négociations qui montent en tension ce mardi soir avec la convocation d'un nouveau sommet européen précédé d'une réunion de l'Eurogroupe et d'une rencontre Tsipras-Hollande-Merkel. Mais en dépit des efforts de la France, dont l'exécutif se rêve en médiateur de la crise, les positions sont plus crispées que jamais. Côté créanciers, le ressentiment à l'égard de Tsipras culmine. Le Premier ministre est jugé coupable d'avoir rompu le dialogue en appelant les Grecs aux urnes. Des Grecs eux-mêmes responsables de leur propre malheur, pour n'avoir pas su se réformer à temps.

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Sans présager de l'issue des prochaines discussions, l'économiste Charles Wyplosz estime au contraire que c'est aux créanciers de faire un geste en faveur de la Grèce. Contacté par L'Express, il considère que c'est la stratégie européenne qui a abouti à la situation actuelle. Pour le Français qui enseigne aujourd'hui en Suisse après avoir été conseiller auprès de la Commission européenne, l'Union aura beaucoup de chance si elle parvient à en sortir indemne. Ce spécialiste des crises monétaires estime que c'est le moment ou jamais de "réduire la dette grecque".
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L'Europe a-t-elle été trop dure avec la Grèce? 
Sans aucun doute, l'Europe a été beaucoup trop dure, et surtout pas assez consistante, dans son approche du problème grec. On a ajouté, six ans durant, de la rigueur aveugle à la dépression qui ravageait déjà l'économie hellène. On voit aujourd'hui à quoi cela a abouti: on vient d'enfermer la Grèce dans une situation sans issue et le Grexit qui menace serait une catastrophe pour toutes les parties. 

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Un rééchelonnement, voire un effacement de la dette, est-elle la seule solution? 
Rappelons-nous que cette crise couve depuis 2010. Au moment du premier plan de sauvetage, on avait déjà ce débat sur la dette de la Grèce et sur sa capacité à rembourser. On savait qu'elle ne le pourrait pas et, déjà, la question d'une remise avait été bloquée pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'absence supposée de réformes dans le pays. Cela fait cinq ans qu'on aurait dû se résoudre à alléger le fardeau. Même le FMI reconnaît aujourd'hui que la dette grecque n'est pas soutenable. Il a aussi dit que toute discussion sur un nouveau plan d'aide devrait commencer par une réduction des créances. La seule décision européenne courageuse serait de s'y résoudre à son tour. 

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L'Europe, et notamment l'Allemagne, qui ont apporté d'importantes garanties n'ont-elles pas des raisons d'être exigeantes aujourd'hui, après deux coûteux plans d'aide, qui sont restés sans effets sur la situation grecque? 
En prêtant massivement à la Grèce en 2010, on l'a enfermée dans le piège de la dette non pas pour la sauver elle, mais pour sauver les grandes banques allemandes et françaises qui étaient particulièrement exposées à un défaut de paiement. C'était deux ans après la faillite de Lehman Brothers qui avait traumatisé les Etats-Unis.  
Depuis lors, les plans d'aide successifs à la Grèce ne visent qu'à protéger le reste du monde d'un risque bancaire systémique du même ordre. Jusqu'à présent, les seules remises obtenues en 2012 par la Grèce, ont été imposées aux banques grecques et chypriotes par l'Allemagne, la France et les Etats-Unis qui n'ont jamais cherché à protéger qu'eux-mêmes. 

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Pourtant la charge de la dette grecque est aujourd'hui plus faible qu'en Espagne ou en Italie. Qu'est-ce qui justifierait un tel traitement de faveur? 
La relative faiblesse du service de la dette est un argument bidon. D'abord parce qu'elle ne se vérifie qu'à court terme en raison des périodes de grâce assortie au remboursement des aides européennes. Mais surtout parce que l'objectif des plans d'aide devrait être de permettre le retour de la Grèce sur les marchés auxquels elle n'a plus accès depuis 2010.  
Au lieu de cela, on en a fait le prétexte pour imposer des réformes de structure qui n'auront servi, en annihilant la croissance, qu'à faire bondir l'endettement de 130 à 180% du PIB. Aujourd'hui, à un tel niveau d'endettement, on se rend bien compte que la Grèce ne peut pas espérer avoir de nouveau accès aux marchés pour emprunter. Les aides européennes la condamnent pour l'instant à la génuflexion éternelle. Si Tsipras a été élu en janvier, c'est justement parce qu'il avait promis de cesser d'être à genoux.

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Le Fonds monétaire international n'a-t-il pas beau jeu de préconiser une réduction de la dette due aux Européens, quand lui-même ne procède jamais à aucun effacement? 
Bien sûr, la position du FMI est teintée de cynisme puisque sa part de la dette grecque est "senior" (c'est-à-dire qu'elle bénéficie de garanties spécifiques et que son remboursement est prioritaire, ndlr). On peut y voir le signe d'un petit règlement de comptes entre le FMI et les Européens. Au passage, l'institution omet de rappeler, qu'en 2010, au moment du premier plan d'aide, elle a tordu les textes dans tous les sens pour débloquer des fonds, tout en refusant de signer la certification selon laquelle la probabilité d'un remboursement de la dette grecque était élevée. 

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Que répondez-vous à ceux qui en Europe acceptent l'idée d'un rééchelonnement, mais font des réformes un préalable à ce type de négociations? 
Il est faux de dire que la Grèce refuse les réformes, elle est même en train d'en mourir. En cinq ans d'austérité violente, le pays est devenu un cas unique en ramenant de 15 à 4% du PIB son déficit budgétaire. Les Grecs ont entrepris de très grosses réformes, mais ils partaient d'une économie dysfonctionnelle. En cinq ans, les salaires ont baissé de près de 25%, le nombre de fonctionnaires a pratiquement fondu d'un tiers, et ils ont entrepris des réformes sur certaines professions protégées et sur les retraites. Aujourd'hui, la dureté rhétorique de certains de ses partenaires européens doit être interprétée comme une volonté politique de se dédouaner de leurs propres erreurs. Tous les efforts grecs ont réduit à néant la croissance et l'activité économique. 

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Dans le contexte actuel, réduire la dette grecque ne reviendrait-il pas à encourager d'autres mouvements similaires, en Italie au Portugal ou en Espagne? 
Faudrait-il maintenir le frère grec en enfer au prétexte que l'Italie ou le Portugal ont, eux aussi, une dette élevée? Si l'Europe a peur de voir émerger d'autres Syriza en Europe, alors il est grand temps qu'elle s'attelle à la question de la dette excessive à l'échelle du continent. Je suis convaincu que cela pourrait se faire de manière indolore. Par exemple, en convainquant les banques centrales de renoncer aux bénéfices engrangés à chaque fois que la Banque centrale européenne émet des liquidités, pour les allouer à la réduction des dettes. Mais on en est pas là et vu le contexte, on aura beaucoup de chance si l'Europe parvient à sortir indemne de cette crise, c'est-à-dire à dire avec la Grèce en son sein.

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