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vendredi 27 mars 2015

cheminots maroquains demandent retraite privilégié sncf

Des cheminots maroquains veulent la même retraite que nos privilégiés de la SNCF

Mars 2015







en fait ces marocains ( qui ont raison dans le principe ...) et leur avocats mettent le problème à l'envers ...


Ce sont  les retraite et les avantages des cheminot de la SNCF qui sont privilégies.

Non seulement envers ces Marocains ... mais envers tous les autres Français qui eux, n'ont pas non plus ... de statut particuliers.

En France oui a travail égal, les salaire et avantages ne sont pas égaux !!!


Ils disaient "travail égal, salaire égal" mais cela n'a pas été le cas."

"Les recours déposés à partir de 2005 ont tous été renvoyés en départage au fil des audiences tenues entre 2012 et 2014. Réexaminés cette fois par un bureau de départage composé des quatre membres du bureau de jugement initial et d'un juge professionnel, ils feront l'objet d'une douzaine d'audiences regroupées sur quatre jours, jusqu'à vendredi. Si les Prud'hommes leur donnaient raison,

la facture serait lourde pour la compagnie ferroviaire. "

la facture serait lourde ? pour qui ? que je sache ( à vérifier ... mais )  les retraite et autres avantage des profession a statut privilégiés sont payé par l'etat , et l'Etat c'est nous ... ou plutot nos impots ...  pour ceux qui en payent ... 
bref faux débat ...

les cheminots ne sont pas les seuls a avoir des privilèges payés par les contribuables Français , 
Fonctionnaire, Ratp, EDF, Banque ( anciennement nationalisées ) et j'en passe ...

je pense que la SNCF pour réduire les coûts exorbitant de son statut a trouvé dans les année 1970 cette solution ... embaucher de Marocains comme " contractuel " avec un contrat de droit privé , donc non SNCF et donc ils ne relèvent pas du statut particulier des cheminots évidemment beaucoup plus avantageux !!!  


voila quelques articles  à ce sujet par la presse internet en ce mois de mars 2015 

A l’origine du litige se trouve le statut des ces travailleurs «Chibanis» qui ont œuvré pour la SNCF au moment où la main d’œuvre était plus difficile à trouver. Originaire du Maroc, ces travailleurs n’avaient en effet pas le droit à l’avantageux statut de cheminot réservé aux ressortissants de l’Union européenne.


Prud'hommes : les cheminots marocains attaquent la SNCF pour discrimination
832 cheminots de nationalité ou d'origine marocaine réclament cette semaine devant le Conseil des Prud'hommes de Paris des dommages et intérêts à la SNCF qu'ils accusent de les avoir lésés en les maintenant trop longtemps dans un statut de contractuels.


Plus de 800 cheminots marocains demandent « réparation » à la SNCF
Le Monde.fr avec AFP | 23.03.2015 à 08h50 • Mis à jour le 23.03.2015 à 17h28

 copie de l'article du Monde et Afp ci dessous

"Plus de huit cents cheminots de nationalité ou d'origine marocaine demandent « réparation » à la Société nationale des chemins de fer (SNCF) pour discrimination durant leur carrière. L'affaire, jugée à partir de lundi 23 mars aux prud'hommes de Paris, traîne depuis dix ans. Certains « chibanis [“cheveux blancs”, en arabe] de la SNCF » ont assigné l'entreprise dès 2005. Renvoyés au fil des ans, leurs recours seront réexaminés par un juge professionnel chargé de départager les conseillers prud'homaux qui n'ont pas réussi à se mettre d'accord.
La plupart des plaignants ont été recrutés au Maroc au début des années 1970 par la SNCF. Embauchés comme contractuels, avec un contrat de droit privé, ils ne relèvent pas du statut particulier des cheminots. Longtemps réservé aux détenteurs de la nationalité française, mais ouvert désormais aux ressortissants européens, ce statut offre une garantie d'emploi et des avantages en matière de protection sociale et de retraite. Plus de 90 % des salariés du groupe public sont encore aujourd'hui affiliés à ce « cadre permanent ».
Lire aussi l'enquête (édition abonnés) : Les déclassés de la SNCF
Ces cheminots « ont travaillé dans des conditions difficiles, faisaient exactement les mêmes tâches que leurs collègues français au statut mais ont vu leurs carrières bloquées et ont eu des retraites moindres », plaide Me Olivier de Boissieu, l'un de leurs avocats. Les cheminots marocains, précise sa consœur Clélie de Lesquen-Jonas, « ne remettent pas en cause le statut », ils demandent l'application du principe « à travail égal, salaire égal ». Alors que « les deux tiers des cheminots au statut finissent agents de maîtrise », les Marocains ont été condamnés statutairement « à rester des agents d'exécution », dit-elle.
« On n'a pas été traités à égalité »
En face, la SNCF réfute toute discrimination entre salariés de même qualification, en fournissant un « panel » de comparaison de « plus de mille agents ». Pour l'avocat de compagnie ferroviaire, qui invoquera également la prescription des faits, « on compare l'incomparable (…) la SNCF, entreprise publique, a deux statuts pour ses salariés, la loi le prévoit comme ça », considère Me Jean-Luc Hirsch.
« On n'a pas été traités à égalité. Je ne peux pas m'empêcher de ressentir un sentiment d'humiliation », répond Ben Dali, 63 ans, l'un des porte-parole de l'Association des cheminots marocains. Avec émotion, il évoque « la souffrance des veuves marocaines quand elles ont dû s'inscrire au RMI » alors que les épouses des cheminots français « reçoivent immédiatement une pension » et « leurs enfants deviennent pupilles de la nation ». Six plaignants aujourd'hui disparus sont représentés par leurs ayant droits.
« J'ai formé des collègues qui, eux, ont évolué et sont devenus mes chefs, c'est très frustrant », témoigne un autre Marocain, toujours en activité, refoulé à plusieurs examens. Comme ce cheminot de la gare de Lyon, la moitié des 832 plaignants ont acquis un jour la nationalité française. Mais « c'était trop tard, j'étais trop vieux pour avoir le statut », réservé aux embauchés avant 30 ans.
« Leur ancienneté n'a pas été reconnue »
Malgré tout, 113 plaignants ont obtenu le statut. Ce fut « à géométrie variable », explique leur avocate. Mais « eux aussi ont un préjudice car leur ancienneté n'a pas été reconnue », selon Me Lesquen-Jonas. D'autres, restés contractuels, ont pris le ticket de départ à 55 ans offert par la SNCF dans les années 2000 avec la garantie d'une indemnité chômage jusqu'à leur retraite. « On s'est fait avoir là encore. On a compris notre douleur quand on nous a calculé notre retraite », diminuée par les trimestres manquants, dit M. Dali.
La pension de base d'un contractuel ayant cotisé quarante ans « n'atteint pas le minimum garanti aux cheminots au cadre permanent après quinze ans de service », environ 1 100 euros par mois, affirment les plaignants. Ces salariés et retraités venus du Maroc réclament en moyenne 400 000 euros de dommages et intérêts, dont la moitié au titre du préjudice de retraite. La SNCF conteste ces calculs. Les cheminots marocains optant pour le départ à 55 ans « auraient eu une retraite moins élevée s'ils avaient été au cadre permanent », affirme la compagnie, en évoquant des simulations commandées à un cabinet. Le jugement devrait être mis en délibéré."

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